……..le guide Michelin a(aurait) participé au succès du Débarquement ?
Le guide Michelin …….

…..reste l’un des guides touristiques les plus réputés, en raison, notamment, de la valeur de ses informations gastronomiques et de la précision de ses cartes. Mais on sait moins que, durant la Seconde Guerre mondiale, les militaires surent en tirer profit.
Un véritable guide touristique
Le guide Michelin » voit le jour » en 1900. Alors gratuit, il renseigne les rares automobilistes sur les garages qu’ils trouveront sur leur route ou sur quelques monuments à visiter.
Dès cette époque, il comporte les plans de certaines villes. En ouvrant leur guide, les voyageurs peuvent trouver, à partir de 1909, un hôtel où passer la nuit. Les restaurants apparaissent un peu plus tard, avec des informations fournies par les clients de Michelin, mais aussi par des professionnels, chargés de tester la qualité de la cuisine et de l’accueil.
Peu à peu, »ce petit livre à couverture rouge » s’impose comme l’un des guides touristiques les plus appréciés.
Montrer le chemin aux soldats ?
Si le guide Michelin est renommé, c’est notamment en raison de la précision de ses cartes et de ses plans de ville. Elle ne fait pas seulement le bonheur des civils. En effet, les militaires ne sont pas les derniers à se servir du guide.
Au début de la seconde guerre mondiale, en effet, l’armée française utilise certaines cartes parues dans le guide, notamment celles où figurent les frontières du Nord-Est, où se situe la ligne Maginot.
La précision du tracé des cartes Michelin attire même l’attention des Allemands, qui en reproduisent un certain nombre pour leur usage propre.
Et le guide trouve une nouvelle utilité en juin 1944, à la veille du débarquement en Normandie. En effet, les panneaux de signalisation ayant souvent été détruits dans les bombardements, les indications fournies par le guide Michelin, et notamment les plans des villes, ont permis aux soldats de se repérer plus facilement.
Les états-majors avaient pris leurs précautions, en demandant à Michelin, un an auparavant, de rééditer la dernière édition de son guide, qui datait de 1939. Pour ne pas éveiller l’attention, l’accord avait été conclu dans le plus grand secret.
En 1940, les Allemands en première ligne de la Blitzkrieg (guerre éclair) sont équipés en guide Michelin qui leur facilitent l’invasion française. En 1944, l’état-major allié craint que la progression des troupes après le débarquement de Normandie ne soit ralentie sur les routes et surtout dans les villes françaises, car toute signalisation y a été détruite ou démontée par l’occupant allemand. Avec l’accord secret de la direction de Michelin à Paris, il choisit de faire imprimer à Washington et de distribuer à chaque officier une reproduction de la dernière édition du Guide, celle de 1939, car elle comporte des centaines de plans de villes, détaillés et actualisés
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