Pour finir :


Pourquoi Georges Sand s’appelait  » George  »


Comme moi ,vous ne le saviez peut-être pas mais la romancière s’appelait en réalité Amantine Aurore Lucile Dupin. Pourquoi a-t-elle choisi ce nom ? La réponse, ici. En bonus, quatre infos à connaître sur cette femme de lettres à la pensée et aux écrits avant-gardistes.

Changer de nom pour pouvoir être publiée

Son pseudonyme naquit de la volonté de semer le trouble quant à son identité pour augmenter ses chances d’être publiée dans un univers de l’édition alors résolument masculin. En 1831, elle choisit d’adopter le prénom George, féminin méconnu de Georges, et y ajoute “Sand”, diminutif de “Sandeau”, nom de Jules, son amant de l’époque.

Défendre le droit des femmes au divorce

Engagée dans la lutte pour l’égalité hommes – femme, la romancière marque son époque par ses engagements politiques forts. Elle défend le droit au divorce et encourage les femmes à prendre le contrôle de leur vie financière et sexuelle. Des idées visionnaires acclamées et encensées par ses amis écrivains parmi lesquels Hugo et Balzac.

Lancer la mode  » garçonne  »

Comme elle l’explique dans son roman  »Histoire de ma vie  », la robe et les talons, d’usage pour une femme, ne lui conviennent pas. Ni pratiques, ni confortables. Alors, George Sand décide d’adopter la redingote. La mode masculine pour femmes est lancée.

Pour un temps journaliste au Figaro

Romancière, George Sand s’essaye aussi au journalisme. Elle participe notamment au lancement de trois journaux: La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, et l’Éclaireur. En 1831, c’est au Figaro qu’elle est engagée. Quelques mois seulement avant la sortie de son premier roman à succès, Indiana.

Amante enflammée d’Alfred de Musset

De Musset
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G.Sand

Elle entretient de 1833 à 1835 une histoire des plus tumultueuses avec le poète Alfred de Musset. Cette histoire, digne d’un roman, elle l’écrira quelques années plus tard, et la publiera, en 1859, sous le titre de Elle et lui. Engagée pour l’égalité, elle l’était aussi pour la passion.

Je ne suis pas  » fan » de rugby …


…mais là : Je dis  » chapeau  » , bravo à ce rugbyman !

Serge Betsen, ancien rugbyman, vient d’ouvrir une académie pour les enfants défavorisés à Bamako

Serge Betsen, ancien capitaine du XV de France, a décidé d’utiliser le rugby pour aider les enfants défavorisés du Cameroun et du Mali. Son but : leur transmettre des valeurs et des repères, mais aussi donner accès à la santé et à l’éducation aux garçons comme aux filles.


(Carte : Ouest-France)

La chaleur accablante est loin d’étouffer les cris des enfants. Sous une pluie de ballons ovales, 90  » Anges noirs  » du Mali, du nom de leur équipe de rugby, vont et viennent entre les plots disposés par les entraîneurs.
Une mêlée se forme. Djénéba, 6 ans, y fonce tête baissée pour arracher les adversaires qui essaieraient de s’emparer du ballon.  » Ça me fait du bien d’être ici  », assure-t-elle. Depuis deux ans, elle s’entraîne avec 24 de ses amies le soir, après les cours.  » L’école c’est bien, dit-elle dans un français hésitant.
 On nous y explique le français et on est avec les copines, mais j’aime trop le sport, alors ici c’est encore mieux.  »
Une main tendue vers les filles
Les premières chevilles se foulent à la fin de l’entraînement. Regard tendre, mais voix tonitruante, Serge Betsen, ancien capitaine du XV de France, stoppe net l’échange.  » 
La dixième passe, tu dois la faire à ton partenaire derrière la ligne bleue  », ordonne-t-il. Surnommé le  » sécateur  » en raison de ses qualités défensives sur le terrain, le Franco-Camerounais de 47 ans impressionne les 90 jeunes bénéficiant des entraînements organisés par la Serge Betsen Academy (SBA) à Bamako, la capitale du Mali.
Parmi eux, 25 filles, à l’image de Djénéba, profiteront de cours du soir trois fois par semaine.
  » L’objectif est d’apporter un soutien pédagogique, explique l’ancien rugbyman, pour qu’elles suivent des études et puissent rêver de métiers qui leur permettront de vivre décemment en Afrique.  »





L’accès des filles au sport reste difficile, la Serge Betsen Academy s’efforce de convaincre les familles.

Une goutte d’eau::
Selon l’Unicef: Une fille sur deux se marie alors qu’elle est encore une enfant et risque d’abandonner l’école comme conséquence.  » Même l’accès des filles au sport est difficile  », regrette Mandiou Diarra, entraîneur des Anges noirs,  » il faut constamment faire du plaidoyer auprès des familles, leur montrer que le sport inculque des valeurs, une rigueur  », martèle-t-il.
Des établissements scolaires menacés par les djihadistes
Une initiative bienvenue dans un pays où les grèves à répétition des enseignants minent les programmes scolaires qui ne sont parfois plus délivrés en raison de l’insécurité. En 2020, près de 350 000 élèves ont trouvé porte close en arrivant devant quelque 1 100 écoles menacées par les djihadistes, notamment dans le nord et le centre du pays.
Mais Serge Betsen n’en est pas à son coup d’essai. En 2004, alors qu’il endosse encore le maillot français, il installe son association au sein des équipes camerounaises. En 17 ans, près de 6 500 jeunes ont bénéficié d’un suivi scolaire et « on tourne aujourd’hui autour de 85 % de réussite aux différents examens », se targue-t-i
l.


Le sport, un outil pour accompagner les jeunes défavorisés vers l’éducation.
Le sport pourrait-il suppléer l’éducation ? C’est ce que croit Mossa Ag Attaher, ministre malien de la Jeunesse et des Sports qui avait fait le déplacement, dimanche 20 juin, pour l’inauguration de la salle de classe de la SBA.
Dans un pays où la présence étatique est progressivement réduite à peau de chagrin, « le sport est le meilleur outil pour atteindre toutes les couches de notre société », lance le ministre. « Donc nous allons exploiter cette opportunité pour faire passer des messages de civisme, de construction de la citoyenneté et aussi de sensibilisation à notre jeunesse pour tout ce qui a rapport avec l’État et avec les réalités de notre pays », affirme cet ancien membre de groupe armé indépendantiste du nord du Mali.

Je n’aime pas les départs…..


Je n’aime pas les départs.

Partir rester repartir la vie

Comme un film de Lelouch

Est incessant recommencement.

L’on se croit au port, et l’on n’est qu’en transit.

J’ai vécu la retraite comme une victoire

Une libération

Loin de la ville frelatée

Des rythmes inhumains

La paix

La pause

Dans la maison aux oiseaux

Mais les joyeux retraités sont des morts en puissance

Le temps ne s’en va pas, non

Mais nous nous en allons

Pour le terminable voyage

Tiens prêts tes bagages

Tu vas partir bientôt

Pas un instant sans que j’y pense

Dans tout moment de réjouissance

Dans tout instant de plénitude

La conscience aiguë de la finitude

Je n’aime pas les départs

Je les pressens définitifs