En pensant à ma mère…..


Depuis le jour ou je suis né
Tu n’as pas cesser de m’aimer
Mais c’est pareil pour moi
Je ne peux pas vivre sans toi.
Saches que mon cœur, c’est l’espace
Et qu’ il y a plein de place
Et tout ça, c’est rien que pour toi
Pour que je te garde tout près de moi.
Tu es le soleil qui illumine ma vie
Tu es la lune qui éclaira mes nuits
Afin qu’il n’y ait pas d’ombre sur mon chemin
Et que je vive bien.
Tu es mon diamant
Tout en argent
Tu es mon trésor
Tout en or
Tu es la pierre la plus précieuse
Celle qui est la plus merveilleuse
Celle qui est la plus bleue
Et qui fait briller mes yeux.
Je pourrais réunir tous les éléments de la Terre
Afin de te reconstruire ton univers
Celui qui te fait rêver
Avec tes enfants à tes côtés.
Je pourrais amasser des pétales de roses
Pour te créer un bouquet grandiose.
Je pourrais inventer tous les dieux
Afin qu’ils exaucent tes vœux.
Maman, saches que je ne pourrais cesser de t’aimer
Tu es ma maman tant adorée.
Ils passent les
jours, je suis aussi âgé…
Mais ne passe pas mon amour

Stop pour cette nuit….


Ce fut une journée bien calme , avec de la chaleur …..Sinon , rien  » à signaler  » hormis l’anniversaire de mon fils : Manu a atteint ses 41 ans ce 14 juin !

Pfffff ! Le temps passe vite, trop vite ? J’avais 25 ans quand il est né ! J’étais bien à l’époque , seul avec mon bébé ,un travail ,de nombreux ami(e)s …..Une voiture aussi lol …..

Aujourd’hui , à par Manu et peu d’ami( e )s réels et  » virtuels  » , plus de quoi être vraiment heureux .….d’ailleurs , c’est quoi le bonheur ?

Justine Camille
Mes deux petites filles

Klik

Baisers et poignées de mains prohibés…


Déjà à l’époque : Crainte du COVID ? lol

  Au début du XXe siècle, le journaliste Jean Frollo vitupère contre la nouvelle croisade d’hygiénistes qui, promettant de nombreuses maladies à ceux qui font usage du baiser et de la poignée de main, avancent d’irréfutables expériences scientifiques à l’appui nous ôtant en réalité toute raison de vivre…

    Nous n’en aurons jamais fini avec les hygiénistes, écrit notre chroniqueur. Ils nous ont privés de vin à cause de l’artériosclérose, de lait à cause de la tuberculose. Ils ont songé à nous priver d’eau à cause de l’appendicite et de la fièvre typhoïde. Aujourd’hui, ils reprennent une campagne commencée il y a quelques années contre le baiser.

    Donc, après nous avoir enlevé presque toutes les joies de la table, ils entendent nous refuser celles du cœur. Il ne faut plus s’embrasser. Il ne faut même plus baiser une jolie main. Il faut vivre seul, dans la peur du microbe et, comme disait le poète, perdre, pour vivre, les raisons de vivre. Je doute du succès de cette nouvelle croisade.

Le baiser. Chromolithographie de 1909

Le baiser  (  Chromolithographie de 1909 )

     Un journal américain vient d’ouvrir une enquête sur la question. On y relève des perles de ce genre. Deux personnes, en s’embrassant, risquent de se communiquer les germes de nombreuses maladies et partout où l’on s’embrasse trop les risques d’épidémies augmentent. Pourquoi ? Un article déjà ancien de la North American Review, retrouve parmi des curiosités d’autrefois  nous l’apprend…..

   La conclusion de cet article est formelle :   » Si une femme pouvait voir avec un microscope tous les germes mortels qui sont accumulés dans la moustache d’un homme, jamais elle ne se laisserait embrasser par lui.   » Une expérience scientifique a démontré ce péril. Voici comment :

   » Vous prenez une jeune fille, dont vous stérilisez avec soin les lèvres !, vous lui amenez un monsieur imberbe, qui vient de se promener par la ville partout où l’on peut rencontrer des microbes ; vous invitez le monsieur à embrasser la jeune fille, puis, avec une brosse non moins stérilisée que les lèvres de tout à l’heure, vous recueillez sur ces lèvres ce que j’appelle à regret le résidu du baiser. Le tout est placé dans un tube aseptique et envoyé à l’analyse. »

    Vous reprenez la même jeune fille. Nouvelle stérilisation aussi consciencieuse que la précédente, vous lui amenez un second monsieur, mais celui-ci n’est pas imberbe. Il porte une moustache  »bien française  », crânement retroussée et doucement caressante, un second baiser et une seconde cueillette de microbes. Encore un tube de verre, avec envoi à l’analyse.

      Or, savez-vous quel est le résultat de ces deux analyses ?

    Le monsieur sans moustache a donné un baiser à peu près inoffensif ; le monsieur à moustache, au contraire, a répandu sur les lèvres de la jeune personne une profusion de microbes, savoir microbes de la tuberculose, de la diphtérie, germes de putréfaction, même un certain duvet spécial provenant de la patte d’une araignée !

     Il est donc scientifiquement établi que le baiser est chose dangereuse. A la rigueur, on peut se permettre cette imprudence, quand on n’a ni barbe ni moustache. En tout autre cas, il est criminel d’embrasser une femme, car on ne sait pas quelles maladies on est exposé à lui communiquer.

    D’ailleurs, le baiser n’est pas seul proscrit. Je me souviens d’un congrès, vieux de cinq ans environ, où il fut savamment expliqué que la poignée de main est presque aussi dangereuse. Car, après la bouche, la main est, paraît-il, la partie du corps la plus riche en microbes. Il y a, dit-on, 25 000 microbes sur le bras et 80 000 dans la main. Cela tient aux sillons, aux   » lignes   »  où se lit l’avenir et où s’embusque aussi le germe nocif.

   Les poignées de main sont particulièrement redoutables de la part de certaines personnes. Les plus malsaines sont celles des changeurs, qui manient toute la journée des pièces de monnaie qui ont beaucoup circulé. Puis viennent, par ordre de nocuité, les médecins, les coiffeurs, les bouchers et les charcutiers.

   Pour éviter ce risque, que faire ? Ne plus se serrer la main évidemment. Mais ne plus embrasser les femmes et ne plus serrer la main aux hommes, c’est, en vérité, trop peu, surtout pour ceux d’entre les Français à qui ces deux gestes sont également habituels. Faudra-t-il adopter le salut oriental, porter la main sur le cœur, sur les lèvres et sur le front ? Ou encore le salut militaire ?

     Edouard VII

Edouard 7

avait, d’ordinaire, la main droite seule gantée. Comme il était fort élégant et lançait les modes, on adopta cet usage, comme on avait adopté celui du pantalon relevé. Le roi en souriait et expliquait de la meilleure grâce du monde les raisons qui l’avaient décidé à garder la main droite seule gantée. C’est, disait-il, que c’est la plus exposée au contact des hommes et des choses, celle par conséquent qui demande à être le plus protégée.

   Si l’on songe à tout cela, mieux vaut mourir. C’est l’avis même qu’exprimait un Américain, président d’une ligue contre la tuberculose, en disant :   » Embrasser présente peut-être quelque danger. Mais celui qui n’ose courir quelques risques pour déposer un baiser sur de jolies lèvres n’est pas digne du nom d’homme.   »Voilà qui est parler, et cet hygiéniste fait honneur aux femmes de son entourage.

    Ne laissons pas, en effet, l’hygiène devenir persécutrice et défendons le droit au baiser. Il y a des pays où on le proscrit comme immoral. Il y en a d’autres ( à New-York par exemple ) où des règlements de police en limitent la durée.!! On y lit, en effet :   » Tout baiser d’une durée plus longue qu’une minute est immoral et, en conséquence, les agents ont le devoir et le droit de l’interrompre.  »

    Ne troublons pas les adeptes du baiser par la crainte du microbe s’ajoutant à celle du policeman. Car, à toujours tout redouter, on finit par ne se plaire à rien et si l’hygiène rend la vie impossible, mieux vaut sacrifier la première que la seconde.!!!!

 » les gens de peu  »


 » Les gens de peu  »    Paroles:

 
 Je chante les petites gens
 
 Au quotidien pas très grisant
 
 Ceux dont on ne parle jamais
  
 Ou que l'on préfère oublier
 
 Lorsqu'ils passent sur le trottoir
 
 
 On les regarde sans les voir
 Ils sont discrets et silencieux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


 Et dans leur petit univers
 La vie semble bien ordinaire
 Ils ont ces  mots du quotidien
 Faire le repas sortir le chien
 Ils n'intéressent pas les médias
 Un peu comme s'ils n'existaient pas
 On ne les prend pas au sérieux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


 Ils n'ont guère pour s'évader
 Que les séries à la télé
 Les voyages , et le cinéma
 Ils n'ont pas les moyens pour ça
 Et les courses s'il faut les faire
 Ils se contentent du  nécessaire
 Le superflu, c'est pas pour eux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


 Ouvriers,  chômeurs , retraités
 Peuplant banlieues ou vieux quartiers
 Ils subissent l'indifférence
 Le mépris des « hautes instances »
 Mais ils ne se plaignent jamais
 Et font comme si de rien n'était
 Ils gardent  leurs blessures pour eux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


  Lorsque l'on fait un pas vers eux
 On peut lire au fond de  leurs yeux
 Les mots qu'on n'ose prononcer
 Amour et solidarité
 Et dans ce monde sans lumière
 Ces gens si simples nous éclairent
 Ils sont notre  coin de ciel bleu
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


 Je chante les petites gens
 Au quotidien pas très grisant
 Mais qui parlent avec le cœur
 Et sont ce qu'on a de meilleur
 Je voulais faire cette chanson
 Écrire ces mots  sans ambition
 Pour que l'on pense un peu à eux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


 Parce que nous sommes  si proche d'eux
 Ceux qu'on appelle « les gens de peu »


  J’aime les gens qui doutent :

 J’aime les gens qui doutent

 Les gens qui trop écoutent

 Leur cœur se balancer

 J’aime les gens qui disent

 Et qui se contredisent

 Et sans se dénoncer

 J’aime les gens qui tremblent

 Et parfois ils nous semblent

 Capables de juger

 J’aiment les gens qui passent

 Moitié dans leurs godasses

 Et moitié à coté

 

 J’aime leur petite chanson

 Même s’ils passent pour des cons

 

 J’aime ceux qui paniquent

 Ceux qui ne sont pas logiques

 Enfin, pas comme il faut

 Ceux qui avec leurs chaines

 Pour pas que ça nous gène

 Font un bruit de grelot

 Ceux qui n’ont pas honte

 De n’être au bout du compte

 Que des ratés du cœur

 Pour n’avoir pas su dire

 « Délivrer nous du pire

 Et gardez le meilleur »

 

 J’aime leur petite chanson

 Même s’ils passent pour des cons.

 

 J’aime les gens qui n’osent

 S’approprier les choses

 Encore moins les gens

 Ceux qui veulent bien n’être

 Qu’une simple fenêtre

 Pour les yeux des enfants

 Ceux qui sans oriflamme

 Et daltoniens de l’âme

 Ignorent les couleurs

 Ceux qui sont assez poires

 Pour que jamais l’histoire

 Leur rende les honneurs

 

 J’aime leur petite chanson

 Même s’ils passent pour des cons

 

 J’aime les gens qui doutent

 Mais voudraient qu’on leur foute

 La paix de temps en temps

 Et qu’on ne les malmène

 Jamais quand ils promènent

 Leurs automne au printemps

 Qu’on leur dise que l’âme

 Fait de plus belles flammes

 Que tous ces tristes culs

 Et qu’on les remercie

 Qu’on leur dise, on leur crie

 Merci d’avoir vécu

 

 Merci pour ta tendresse

 Et tant pis pour vos fesses

 Qui ont fait ce qu’elles ont pu

 

             Anne Sylvestre

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