L’île au trésor…..


Brouillon à revoir !.Revu lol mais??????


Un jour d’été de 1795, Daniel Franklin McGinnis un jeune canadien du village de pêcheur de Chester (Nouvelle-Ecosse) décide d’aller chasser la perdrix sur l’une des îles situées au large de la côte de Mahone. Laissant sa barque sur une plage, il s’enfonce dans l’île d’Oak Island pour traquer la perdrix. C’est alors qu’il découvre dans une clairière une dépression qui ne paraît pas naturelle. Il sonde la terre sommairement : elle est plus meuble dans le creux qu’à la périphérie. Le jeune homme est intrigué d’autant plus qu’une branche d’un chêne tout proche porte des traces de friction, comme si des cordes avaient longuement frotté contre l’écorce. Des histoires de trésors traînant depuis longtemps sur la côte, il se promet de revenir avec pelles, pioches et renfort.
Le lendemain, il est de retour sur l’île avec ses deux amis Paul Smith et Antony Vaughan. Les trois garçons dégagent un premier tronçon de puits de 4 mètres de diamètre sur 1 m 20 de profondeur. Là, ils mettent au jour un dallage en pierre d’un genre inhabituel qui les conforte dans l’idée qu’ils ont affaire à une chose peu banale. Ils creusent les jours suivants jusqu’à une profondeur de 3 mètres. Leurs pioches butent alors sur un plancher de rondins solidement fixés dans la paroi du puits. Ils sont maintenant convaincus qu’une cache est toute proche : peut-être derrière ces rondins ? Les lourdes pièces de bois sont enlevées ; mais au-dessous il n’y a que 6 mètres de terre, jusqu’à un autre plancher semblable au premier. Avec fébrilité ils enlèvent le bois, mais trouvent encore de la terre. Courageusement, les trois jeunes gens décident pourtant de continuer leur descente, convaincus que plus la chose à découvrir sera profondément cachée, plus elle en vaudra la peine. Mais il leur faudra encore creuser 9 mètres pour aboutir à un nouveau palier de chêne sous lequel il n’y a toujours rien. Épuisés, ils abandonnent leur recherche.


Ils reviendront sur l’île en 1804 cette fois accompagnés d’un homme d’affaire Simeon Lynds et de son équipe. Pourvus d’une grande quantité d’échelles, les hommes se mettent à l’ouvrage et dégagent une 4ème plate-forme de bois, puis encore 3 autres, chaque fois séparées par 3 mètres de terre. La cheminée atteint alors la profondeur impressionnante de 27 mètres !


C’est alors qu’ils sont arrêtés par une dalle de pierre sur laquelle est gravée une inscription que personne ne parvient à déchiffrer. La dalle est déterrée. On continue de creuser jusqu’à une nouvelle plate-forme, mais la nuit étant venue la poursuite des travaux est reportée au jour suivant.
Le lendemain une mauvaise surprise attend nos quatre chercheurs de trésor : le puits s’est rempli d’eau pendant la nuit. On tente de le vider mais le niveau ne baisse pas d’un pouce. Cette eau étant salée on comprend bien vite que le puits communique d’une façon ou d’une autre avec la mer. La décision est prise de creuser un deuxième trou non loin du premier. Lorsqu’il atteint 33 mètres, l’équipe bifurque vers le puits principal mais alors qu’elle l’atteint, l’eau jaillit avec force. Lynds suppose alors que, puisque l’eau est arrivée lorsqu’il a enlevé la dalle, c’est que cette dernière devait faire office de bouchon. Il avait raison mais n’eut pas l’occasion de le vérifier : il était ruiné.


En 1849, une jeune entreprise, dotée d’une tarière de mine et d’un cheval, décide de reprendre le chantier immergé. Cette fois on ne descend pas, mais on se contente de retirer des échantillons du fond. Des débris de bois sont remontés à travers l’eau, ainsi que des petits morceaux de métal faisant penser à un bout de chaîne de montre : des rumeurs parlent d’un coffre et de maillons en or. Les chercheurs sont persuadés d’avoir trouvé le trésor mais ignorent toujours comment baisser le niveau de l’eau du puits.


En 1859, un groupe de 63 hommes s’organise avec le projet ambitieux d’assécher le puits. Ce n’est plus un mais trente chevaux qui sont amenés par bateau en même temps qu’une machine à vapeur. Mais la chaudière éclate au début des manœuvres, ébouillantant l’un des hommes. Les recherches s’arrêtent de nouveau.


En 1891, un autre puits parallèle est creusé, mais il se retrouve à son tour inondé.
C’est alors que l’ingénieur Jotham B. McCully, responsable des travaux, fait une découverte curieuse sur la plage. A marée basse il observe en plusieurs endroits que de l’eau s’écoule vers le large en même temps que le niveau baisse dans les puits. Il comprend alors qu’un réseau de canaux souterrains aboutit à la base du puits originel. Ces conduits ont été activés lorsque fut enlevée la dalle qui faisait office de bouchon. Lynds l’avait compris trop tard et Mc Cully n’a fait qu’accentuer le procédé. Il fut contraint d’arrêter les travaux, faute de moyens.


Les recherches pourtant se poursuivent mais dans la grande confusion. D’autres et d’autres prospecteurs s’étant provisoirement installés sur l’île, la zone située autour du puits est bientôt truffée de cheminées secondaires qui se remplissent d’eau et s’effondrent dans une désolante anarchie.


En 1931, on commence à soupçonner que le mystérieux contenu du puits est peut-être tombé dans une cavité naturelle à la suite des trop nombreux bouleversements qu’il a subi.


En 1965 se produit un grave accident : quatre hommes sont mortellement asphyxiés par la descente imprévue des gaz d’échappement d’une pompe.


Deux ans plus tard, un géologue spécialisé dans la recherche du pétrole rattache l’île au continent et débarque peu après avec un gros excavateur à coquillages. Il creuse trois énormes trous, un au lieu supposé du puits originel, un sur la plage la plus proche et un à l’endroit d’un mystérieux triangle de pierres. Il ne découvre rien, mais inflige au site des dommages considérables.


Aujourd’hui, l’entreprise Triton Alliance du millionnaire canadien David Tobias cherche toujours le trésor et tente de réunir les fonds nécessaires à la réalisation d’un chantier définitif qui comprendra l’occlusion des canaux reliés à la plage.

Analyse : Un gouffre financier
On estime à 1 500 000 $ la somme totale engloutie dans une recherche qui semble sans fin.
Les travaux de forage, de surveillance et les conflits juridiques ont peut-être englouti plus d’argent que le puits n’en contient.
Qui furent donc les constructeurs de ce réseau de pièges le protégeant des équipes qui s’acharnent depuis 2 siècles sur Oak Island ? Nul ne le sait… encore!!!

Journée des….


…..familles !

La journée internationale des familles est fêtée le 15 mai ….. Elle a été proclamée par l’O N U dans la  » résolution  » du 20 septembre 1993 .

Cette journée est censée montrer l’importance de la famille et de sa situation? pour la communauté internationale ?

A cette date, des programmes télé ,des conférences devraient mettre en évidence les problèmes qui touchent les familles !

Et les familles sont encouragées à passer la journée ensemble , à faire des  » choses  » ensemble …….

Une Famille

N.B : Encore faut il avoir une famille …..Si oui , que les membres soient en bonne entente ( ce qui n’est pas mon cas par ex. )..

Bref : Une débilité de plus ( comme toutes ces journées de…ceci ou cela )

KLIK …

La  »bêtise de Cambrai  »


Il y a cent trente ans, une recette ratée conduisait deux confiseurs devant les juges. Chacun la revendiquant.

( les  » bêtises  »/ bonbons )

Ce petit coussin de sucre cuit, parfumé à la menthe et rayé de sucre caramélisé, a fait couler autant d’encre que de salive ! Pourtant, personne n’aurait parié un sou dessus. Et pour cause, il est né d’une  »sacrée boulette  ». Celle commise au milieu du XIXe siècle par le jeune Emile Afchain, apprenti dans les cuisines de la confiserie familiale de Cambrai. A moins qu’il ne s’agisse de celle du mitron employé chez Jules Despinoy, la maison concurrente, elle aussi installée dans la petite ville entre Lille et Saint-Quentin. Le premier aurait fait tomber trop de menthe  dans la pâte et aurait tenté de camoufler sa maladresse en tirant dessus pour la faire blanchir ; le second se serait trompé dans la cuisson. Une chose est sûre : tous deux s’activaient à la préparation de berlingots , une douceur cuite à base de sirop de fruits confits née à Carpentras à l’occasion, selon la légende, de la victoire du pape Clément V sur les templiers, en 1310.

Une maladresse payante :

Plutôt que d’être gâchée, cette bévue, cette gaffe, cette erreur, bref, cette bêtise s’est retrouvée sur les étals du marché, parmi d’autres friandises. Et, stupéfaction ! Les Cambrésiens n’en ont pas perdu une miette. Raffolant de son petit côté rafraîchissant, ils n’ont pas tardé à lui prêter des vertus digestives.

Un procès, deux vainqueurs

Revendiquant le ratage, chacune des deux familles s’est alors mise à  »casser du sucre  » sur le dos de l’autre. Les juges ont dû trancher. C’est ainsi qu’en 1889, à l’issue d’un procès très suivi, la justice est parvenue à un subtil compromis : elle reconnaît la maison Afchain comme  » seul inventeur » »et Despinoy comme  » créateur  ». Bonbon blanc et blanc bonbon !

Le fil du succès

Depuis, les deux fabricants historiques en ont fait leur beurre. Ils n’ont pas hésité à lancer des déclinaisons. Même si la recette originelle 100 % naturelle, à la menthe poivrée d’origine anglaise, la Mitcham, reste la préférée. Chaque année, il se croque quelque 500 tonnes des bonbons stars, que l’on peut voir, lors de visites guidées, sous la forme de longs rubans prêts à être découpé

Cambrai
Cambrai Mairie
Despinoy, seul créateur des bêtises de Cambrai