Lunokhod…….


……un rover soviétique sur la Lune ! En 1970 …….????

Les Soviétiques ont conçu puis lancé avec succès le 17 novembre 1970 un rover, le Lunokhod vers la Lune, un an après qu’Armstrong en ait foulé la surface…….. Le 21 avril 2010, une équipe américaine testa un tir laser vers le réflecteur du rover et reçut une réponse.

Le Lunokhod ? ( image du net )

Lunokhod 1, également connu sous le nom de  » Аппарат 8ЕЛ № 203  », est le premier des deux robots lunaires rovers débarqués sur la Lune par l’Union soviétique dans le cadre de son programme Lunokhod.

Le vaisseau spatial Luna 17 transporte Lunokhod 1 sur la Lune en 1970. Lunokhod 1 est le premier robot télécommandé rover à se déplacer librement sur la surface d’un objet astronomique au-delà de la Terre. C’est aussi le premier engin à roues sur un autre corps céleste. Lunokhod 0, la première et précédente tentative en ce sens, avait été lancée en février 1969, mais ne réussit pas à atteindre l’orbite.

Bien que conçu uniquement pour une durée de vie de trois jours lunaires, Lunokhod 1 opéra sur la surface lunaire pendant onze jours lunaires et parcourt une distance totale de 10,54 km.

Une vidéo :

( Lunokhod 1 est un véhicule lunaire formé d’un compartiment en forme de baignoire avec un grand couvercle convexe sur huit roues à propulsion indépendante. Sa longueur est de 2,3 mètres. Lunokhod 1 est équipé d’une antenne en forme de cône, d’une antenne hélicoïdale hautement directionnelle, de quatre caméras de télévision et de dispositifs extensibles spéciaux pour tester le sol lunaire pour la densité du sol et les propriétés mécaniques. Un spectromètre à rayons X, un télescope à rayons X, des rayons cosmiques détecteurs et un laser dispositif y sont également inclus. Le véhicule est alimenté par des batteries rechargées pendant la journée lunaire par un réseau de cellules solaires monté sur la face inférieure du couvercle. Pour pouvoir travailler sous vide, un lubrifiant spécial à base de fluorure est utilisé pour les pièces mécaniques et les moteurs électriques sont enfermés dans des conteneurs pressurisés. Pendant les nuits lunaires, le couvercle est fermé et une unité de radioisotope polonium-210 maintient les composants internes à la température de fonctionnement.)

( dommage : commentaires en russe ! )

Le rover fonctionne pendant la journée lunaire, s’arrêtant occasionnellement pour recharger ses batteries via les panneaux solaires. La nuit, le rover » hiberne  » jusqu’au prochain lever du soleil, chauffé par la source radioactive.

Les petits cratères le long de sa traversée sont nommés officieusement pendant la mission. Les noms sont officiellement approuvés par  »l’AIU  » ? en 2012. Ils sont appelés Albert, Leonid, Kolya, Valera, Borya, Gena, Vitya, Kostya, Igor, Slava, Nikolya et Vasya.

Les contrôleurs terminent la dernière session de communication avec Lunokhod 1 à 13h05 TU=  » Temps Universel  » ? le 14 septembre 1971. Les tentatives pour rétablir le contact sont finalement interrompues et les opérations de Lunokhod 1 cessent officiellement le 4 octobre 1971, ( anniversaire de Spoutnik 1 ! ). Au cours de ses 322 jours d’opérations , Lunokhod 1 parcourt 10 540 mètres et renvoie plus de 20 000 images télévisées et 206 panoramas haute résolution. En outre, il effectue 25 analyses de sol lunaire avec son spectromètre à fluorescence et utilise son  »pénétromètre  » à 500 endroits différents.

image / croquis U.R.S.S

L’emplacement final de Lunokhod 1 est incertain jusqu’en 2010, car les expériences de télémétrie laser lunaire n’ont pas réussi à détecter un signal de retour depuis 1971 ! Le 17 mars 2010, Albert Abdrakhimov trouve à la fois l’atterrisseur et le rover dans Lunar Reconnaissance Orbiter image. En avril 2010, l’équipe d’opération de télémétrie laser lunaire de l’observatoire Apache Point de l’Université de Californie à San Diego utilise les images LRO pour localiser le mobile suffisamment près pour les mesures de portée laser. Le 22 avril 2010 et les jours suivants, l’équipe réussit à mesurer la distance à plusieurs reprises. L’intersection des sphères décrites par les distances mesurées indique alors l’emplacement actuel de Lunokhod 1 à 1 mètre près. APOLLO utilise maintenant le réflecteur de Lunokhod 1 pour des expériences, car ils découvrent, à leur surprise, qu’il retourne beaucoup plus de lumière que les autres réflecteurs sur la Lune. Selon un communiqué de presse de la NASA, le chercheur APOLLO Tom Murphy déclare : » Nous avons obtenu environ 2000 photons de Lunokhod 1 lors de notre premier essai. Après près de 40 ans de silence, ce rover a encore beaucoup à dire  ».

En novembre 2010, l’emplacement du rover a été déterminé à environ un centimètre près. L’emplacement près du limbe de la Lune, combiné à la capacité de téléporter le rover même lorsqu’il est au soleil, promet d’être particulièrement utile pour déterminer les aspects du système Terre-Lune.

Dans un rapport publié en mai 2013, des scientifiques français de l’Observatoire de la Côte d’Azur dirigé par Jean-Marie Torre rapportent avoir répliqué les expériences de télémétrie laser de 2010 menées par des scientifiques américains après des recherches utilisant des images de l’orbiteur de reconnaissance lunaire de la NASA. Dans les deux cas, des impulsions laser sont renvoyées par le rétro réflecteur Lunokhod 1.

Souvenir….


Paroles :

Moi untel
Sous tous les cieux en toutes saisons
Quand s’allument les premiers néons
Je vais r’trouver mon grand patron
Le cirque
Moi untel
Perdu dans le flot des passants
Qui va vers lui je sens mon sang
Qui se réveille en le voyant
Le cirque

J’ai
Taille moyenne nez moyen
Signe distinctif néant
Et
Pour tous ces gens je ne suis rien
Et rien pour les petits enfants
Moi untel
On me regarde sans me voir
On ne rit pas de mes histoires
On s’en moque on est venu voir
Le cirque

Une table de maquillage
De l’or du rouge et puis du bleu
Il ne m’en faut pas d’avantage
Un’ ritournelle et les pleins feux
Et je deviens
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos je bondis dans
Le cirque
Moi le clown
Je joue du violon du saxo
Je fais des bonds je fais des sauts
A en crever le chapiteau
Du cirque


Je jongle avec dix mille étoiles
Signe distinctif géant
Et
Je vois briller toutes ces étoiles
Dans les yeux des petits enfants
Moi le clown
Je suis celui qui peut dev’nir
Le plus beau de leurs souvenirs
Un demi-dieu sur son navire
Le cirque

A minuit fini le miracle
Quand je regagne mon hôtel
Je suis redevenu untel
Untel jusqu’au prochain spectacle
Oui mais demain
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos j’entrerai dans
Le cirque

(ah les p’tits enfants vous êtes là)

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Euthanasie…..


…..en France :

Euthanasie en France : que dit la » loi Leonetti  » ?

La loi Leonetti fixe les droits des patients en fin de vie sur le territoire français : L’euthanasie »  active  » y est interdite , proscrite, mais « l’obstination déraisonnable » du corps médical et « la prolongation artificielle de la vie » le sont également… Plutôt que l’acharnement thérapeutique, la loi autorise le médecin à réduire ou arrêter le traitement d’un patient en fin de vie, même si cela doit entraîner sa mort à plus ou moins court terme : l’euthanasie passive est donc tolérée en France. Des soins palliatifs, visant essentiellement à soulager les douleurs et à améliorer le confort du patient, peuvent être mis en place jusqu’au décès.

Euthanasie passive : quelle est la procédure en France ?

L’arrêt des traitements pouvant conduire au décès du patient est strictement encadré et résulte d’une décision  » collégiale  » ? . Si le patient n’est plus en état de donner directement son avis (exemple : coma), la famille et la « personne de confiance » sont consultées, et les directives anticipées rédigées par le patient doivent être respectées. Si la demande d’euthanasie passive est faite directement par un patient « en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable », elle doit être respectée après que le médecin ait clairement informé ce dernier des risques encourus.( N.B : Est si le patient n’est pas en état de comprendre les risques ? )

Les références légales ?

En France, plusieurs textes de loi sont impliqués dans la prise en charge des patients en fin de vie, notamment :

1 ) la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé sur le droit des malades (surnommée loi Kouchner) ;

2 ) la loi Leonetti, datée du 22 avril 2005 ;

3 ) le décret du 6 février 2006 relatif aux directives anticipées prévues par la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie et modifiant le code de la santé publique.

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P.S : Etymologiquement, « euthanos » signifie la « bonne mort ».

C’est le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626) qui créa le terme  » d’euthanasie  » pour designer une mort douce et facile.

Klik

Je voudrais qu’on le fasse pour moi ….


Dans les colonnes de L’Obs, le comédien et réalisateur Nicolas Bedos affirme qu’il a aidé son père Guy à mourir, car il voulait respecter la volonté de son père qui vivait des derniers instants insupportables.

C’est un témoignage émouvant et éprouvant .Nicolas Bedos  et ses proches ont aidé le comédien à mourir. C’est le sens du récit qu’il livre dans les colonnes de L’Obs, ce mercredi 12 mai.

Officiellement mort à 85 ans des suites de la maladie d’Alzheimer  Guy Bedos

G. Bedos

avait eu droit à d’émouvantes obsèques le 4 juin 2020, à l’église Saint-Germain-des-Prés. Sa fille Victoria -( fruit de son union avec Joëlle Bercot, qui jetait néanmoins un premier trouble sur les circonstances exactes du décès, puisqu’elle affirmait qu’il avait « fait une grève de la faim pour que ça s’arrête, que cette confusion mentale cesse » ). Mais, son frère aîné confesse aujourd’hui une version un peu différente. Il dit avoir avoir cherché des solutions pour aider le célèbre comédien et humoriste à s’en aller. Première tentative, un ami médecin de sa mère lui prescrit à son nom du Rivotril

Rivotril

(j’en prends tous les jours ! ) , afin de couvrir ce qui serait bel et bien une euthanasie . Ce médicament est un antiépileptique « couramment utilisé, dans ces cas-là », explique Nicolas Bedos en se remémorant les explications du médecin. « Et s’il y a une enquête », lui a demandé le comédien. Réponse du médecin :  » Il n’y en aura pas. Croyez-moi. Votre père est en fin de vie, il y a une tolérance tacite. Par contre, pensez bien à vider entièrement le flacon dans sa bouche.  »

« Acheter la mort de l’homme que j’aime le plus au monde »

« Je me revois sur mon scooter, me rendant à la pharmacie pour acheter la mort de l’homme que j’aime le plus au monde », lâche Nicolas Bedos

N. Bedos

. Mais il n’en aura pas besoin. Entre temps, le Docteur T., un ami de son père et un professionnel réputé pour aider les familles qui souhaite aider un proche à partir, a répondu à l’appel que la famille Bedos lui avait passé quelques jours plus tôt. Le praticien se rend au chevet de l’humoriste, l’examine. « La conversation que j’aurai ce jour-là avec lui est la parfaite illustration des limites de la loi actuelle, observe Nicolas Bedos. Elle laisse nos soignants dans un flou d’interprétation qui les plonge eux-mêmes dans des dilemmes éthiques. (…) Il convient parfaitement de l’issue inexorable et  » désagréable  » de la situation, mais aurait  » préféré  » , pour intervenir , que mon père soit dans un état plus somnolent,  » davantage coupé du monde  ».Ils conviennent alors d’une nouvelle visite le lendemain. Ce sera le jour des adieux.

La dernière nuit :

Nicolas Bedos se souvient des derniers moments passés avec son père : « La nuit suivante sera la dernière. Longue. Bouleversante. Le lendemain, le flacon est plein. Mon père n’en a pas eu besoin pour offrir à son médecin l’état somnolent apparemment nécessaire à une intervention ( qui eut lieu vers 17 heures ) . » Une fin qui le mène a dressé un constat cruel : « Il aura donc fallu qu’il baisse entièrement le rideau et ne pèse plus que quelques kilos pour que la société daigne choisir  » le jour et l’heure  ». » Guy Bedos et son fils avaient souvent discuté d’une fin assistée entre eux.  » Epicuriens assumés  » , ils s’étaient jurés ne pas vouloir se voir dépérir. Nicolas Bedos confie encore à L’Obs : « Il y a des pères qui partagent la passion du football ou de la guitare avec leur fils, mon père et moi avons toujours eu en commun une relation étroite avec  »l’envie de débrancher la machine  », faisant de cette idée une sorte de compagne presque réconfortante en cas de désespoir, de déroute affective ou intellectuelle ».