La solitude


Pas seulement pour Mr Ferré ( que j’adore ) , mais parce que le confinement rend la solitude d’actualité .

Le désespoir est une forme supérieure de la critique.

Pour le moment, nous l´appellerons « bonheur »,

les mots que vous employez n´étant plus « les mots »

mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience.

Je suis d´un autre pays que le vôtre, d´une autre quartier, d´une autre solitude.
Je m´invente aujourd´hui des chemins de traverse.

Je ne suis plus de chez vous. J´attends des mutants.
Biologiquement, je m´arrange avec l´idée que je me fais de la biologie :

je pisse, j´éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées

comme s´il s´agissait d´objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais…
La solitude…
La solitude…

Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis.

Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée,

il est inutile de vous transmettre,

il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière,

la nuit c´est le jour. Et…
La solitude…
La solitude…
La solitude…

Il est de toute première instance

que les laveries automatiques, au coin des rues,

soient aussi imperturbables que les feux d´arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible

de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n´est qu´une dépendance de l´ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.

Et pourtant…
La solitude…
La solitude!

Le désespoir est une forme supérieure de la critique.

Pour le moment, nous l´appellerons « bonheur », les mots que vous employez n´étant plus « les mots » mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais…
La solitude…
La solitude…
La solitude, la solitude, la solitude…
La solitude!

Le Code Civil, nous en parlerons plus tard.

Pour le moment, je voudrais codifier l´incodifiable.

Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.

Je voudrais m´insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit,

le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc!
Dans mon froc

L’Epiphanie …


Pour moi ( qui suis athée ) c’est un jour comme un autre , peut-être une portion de galette à la frangipane ? Mais……envie d’en savoir plus alors :

Le mot  » épiphanie  » vient d’un mot grec qui désigne une apparition, l’Épiphanie désigne plusieurs ? manifestations du Christ au monde : La Chandeleur (présentation de l’Enfant Jésus au Temple), le baptême du Christ dans le Jourdain et la transformation de l’eau en vin aux noces de Cana (premier récit d’un miracle de Jésus).

Cependant , la tradition populaire a limité l’usage du mot Épiphanie à la visite que rendirent des mages venus d’Orient à l’Enfant Jésus. Ces mages (sans doute des prêtres zoroastriens )symbolisent l’hommage de la science et du savoir à la pauvreté évangélique.

( Le zoroastrisme est une religion qui tire son nom de son prophète et fondateur nommé Zoroastre ou Zarathoustra

Zoroastre

, né au nord-est de l’Iran au cours du IIᵉ millénaire av. J.-C. ou de la première moitié du 1er millénaire av. J.-C.. Le nom persan de Zarathoustra a été transcrit en Zoroastre par les Grecs .Ses disciples s’appellent des zoroastriens ou, en français du XVIIIᵉ siècle, des  »guèbres  » ?. Le zoroastrisme est aussi couramment dénommé mazdéisme, du nom de sa divinité principale, Ahura Mazda.

Selon le récit qu’en ferait saint Mathieu  , les mages furent guidés jusqu’à la crèche de Bethléem par une étoile mystérieuse. Une fois arrivés, ils déposèrent devant la crèche l’or, qui évoque la richesse terrestre, la myrrhe, qui accompagne les hommages rendus à un roi à sa mort, et l’encens qui honore la divinité.

Ce récit, qui n’a pas de fondement historique, a été enjolivé au cours du Moyen Âge. Les mages sont devenus trois Rois prénommés Gaspard, Melchior et Balthazar. L’un d’eux est aussi devenu noir en témoignage de l’universalité du message évangélique.( je ne savais pas )

L'Adoration des Mages, miniature française (collection moscovite), XVe siècle

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L’Épiphanie est traditionnellement fixée au 6 janvier mais pour plus de commodité, l’Église catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1er janvier.

C’est aussi ce jour-là qu’est tirée la traditionnelle galette des Rois

, sans doute une réminiscence des Saturnales romaines et de la fête païenne du Soleil  qui était représenté par une galette. La fève cachée dans la galette rappelait à l’origine l’Enfant Jésus que les mages avaient longtemps cherché en suivant l’étoile .

En Espagne, de façon toute logique, ce sont les Rois mages qui distribuent des cadeaux aux enfants sages le jour de l’Épiphanie (et non pas à Noël).

Pour patienter de Noël à l’Épiphanie, les petits Espagnols bénéficient en conséquence de trois semaines de vacances….

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Sourire /souvenir :

La pandémie de coronavirus nous a confinés, éloignés de nos proches, angoissés, endeuillés.


Mais si nous voyons le verre à moitié plein, elle nous a aussi beaucoup appris sur nous-mêmes….

Il y a un an, alors que 2020 commençait avec pour certains de bonnes résolutions, pour d’autres de projets ou grandes ambitions, qui aurait cru que, douze mois plus tard, cette année aurait été celle que nous avons vécue?

Qu’à défaut de voyager, nous serions confinés . Qu’au lieu de partager du temps avec nos proches, nous serions dans la solitude (pour moi , çà n’a pas changé :Toujours la solitude , que j’aime ). Qu’à la place de nous rendre au travail, nous ne verrions nos collègues qu’en vidéo . Que 2020 serait à ce point marquée par le deuil, la maladie, la perte de tous nos repères.

Ce fut une année difficile, et ce n’est qu’un euphémisme. Et alors que 2021 est tout juste entamée, nous n’avons pas encore tourné la page de l’épidémie et devons faire face à des jours, des semaines, sûrement de mois de lutte contre le coronavirus. Mais  »’rien n’est jamais tout noir ?  » . Et les moments les plus douloureux d’une existence ne sont pas sans porter des leçons. En ce sens, 2020 n’aura pas fait exception. Elle nous aura imposé certaines bonnes habitudes que nous ferions bien de garder en tête

Comme : La bienveillance envers les autres

Lorsque tout a commencé, la peur de la contamination était proportionnelle à l’inconnu auquel nous faisions face et telle que des comportements individualistes ont rapidement émergé.: Stigmatisation, recherche de boucs émissaires, individualisme prononcé ont été certaines des premières conséquences de l’émergence du virus.

Cela ne veut pas de dire que ces habitudes ont disparu. Mais d’autres ont pris une place importante dans la lutte contre l’épidémie. À commencer par une forme de bienveillance pour autrui. ( C’était l’une des hypothèses émises par Marie-Claire Villeval

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M.C Villeval

, directrice de recherche au CNRS, spécialiste d’économie expérimentale et comportementale ), qui travaillait sur la manière dont les interactions sociales allaient évoluer durant la pandémie: celle d’une société plus bienveillante.  » Les réseaux sociaux ont permis aux gens de garder contact, ils ont pris conscience du manque de l’autre, de ce qu’était la vie sans les autres. Cette prise de conscience peut avoir un effet sur la bienveillance vis-à-vis des autres  ». Cette année , bien que dans notre bulle ,peut-être plus que les autres, nous avons été attentifs au monde qui nous entoure, qu’il soit proche ou moins proche .

Responsabilité envers autrui

C’est peut-être par bienveillance que nous avons aussi pris sur nous en termes de responsabilisation. Confinements, multiples restrictions allant de la simple impossibilité de partager un verre dans un bar à celle de ne pas pouvoir rendre visite à nos aînés… En 2020 peut-être plus que jamais, notre liberté s’est arrêtée là où commençait celle des autres.

Cette responsabilité qui, comme l’écrit Sartre

, est le penchant de notre liberté. Pour Sartre, la liberté absolue implique la responsabilité absolue. » C’est parce que l’homme est libre qu’il est responsable (…) nos actions et nos choix impactent les autres qui nous entourent, et c’est précisément parce que ces actions sont libres que nous devons répondre de leurs conséquences  » Même confinés, nous avons été libres, libres de choisir la responsabilité. Et c’est l’addition de ces responsabilités individuelles qui fait que nous avons évité plus de décès que nous n’en connaissons déjà.?

Prendre le temps

Bien qu’elle ait été tumultueuse, l’année 2020 nous a aussi énormément appris sur nous, et notamment en termes de patience. Confinés, le temps s’est étiré. Parfois pour le pire, mais parfois, aussi, pour le meilleur. Un temps qui ne doit plus être rempli, mais simplement structuré et organisé, avec quelques rendez-vous dans la journée, mais, surtout, des intervalles vides.  »Ces intervalles sont vitaux, ce sont de vraies respirations temporelles, de potentielles sources de créativité. Pour une fois, on peut passer une demi-heure à boire son café, et simplement jouir du temps qui passe  », soulignait la philosophe Hélène L’Heuillet . À la fin, affirmait la philosophe,  »on aura gagné en termes de connaissance de soi-même”.

Libération de certaines injonctions

En avons profité pour nous libérer de certaines injonctions pour cette raison ? Oui, le confinement a accru la charge mentale portée par les femmes ainsi que les inégalités entre les femmes et les hommes. Cela nous ne pouvons pas le nier . Mais, en parallèle, cette parenthèse forcée a permis à certaines de se libérer de certaines injonctions . Comme laisser ses cheveux respirer, nouveau souffle pour le  »no bra », c’est à dire ne plus porter de soutien-gorge, et aussi délaissement du maquillage : En 2020 les femmes se sont libérées de  » certains diktats  » .

Une expérimentation temporaire qu’il faudrait faire durer ?

Enfin, et c’est peut-être le plus important, sans oublier bien sûr que de nombreuses personnes ont souffert, souffrent et souffriront encore de la pandémie: 2020 nous a montré que nous étions capables de nous adapter, même dans l’urgence, à une situation donnée. Avec des hauts et des bas, certes, mais il semble qu’il s’agit d’une excellente leçon à appliquer dans de tous autres domaines.

Bref : Positivons ! ……..?