Syndrome d’ auto- brasserie !


Syndrome  » d’auto-brasserie » : l’intestin de cet homme fabrique… de la bière !

     Après avoir été arrêté par des policiers en état d’ébriété, un homme a appris que son intestin produisait… de la bière ! Cette maladie peu connue porte un nom : le « syndrome d’auto-brasserie ».

Son intestin fabrique tout seul de la bière !!

Un homme de 46 ans, vivant en Caroline du Nord, n’aurait jamais pu deviner être ivre… depuis plusieurs années.

C’est lors d’une confrontation avec des policiers, où il niait « avoir consommé de l’alcool », qu’il a découvert être en état d’ébriété.

À l’hôpital, l’alcootest a indiqué que son taux d’alcoolémie était de 200 mg/dL, ce qui équivalait à environ « 10 boissons alcoolisées”.

L’homme a déclaré au personnel qu’au cours des trois dernières années, il avait connu de nombreux changements de personnalité, notamment une dépression, un “brouillard cérébral”, une perte de mémoire ou encore un comportement agressif.

   Il a aussi affirmé que ces problèmes avaient commencé une semaine après la fin d’une antibiothérapie pour une blessure au pouce.

  « Le personnel de l’hôpital et la police ont refusé de le croire quand il a nié à plusieurs reprises l’ingestion d’alcool », ont déclaré des chercheurs du Richmond University Medical Center à New York.

La plupart de ses tests étaient normaux, cependant, son échantillon de selles montrait la présence de Saccharomyces cerevisiae, également appelée « levure de bière ». Ce champignon est bien connu dans l’industrie des boissons puisqu’il contribue à la fermentation des glucides et à la production d’alcool.

     Les médecins ont commencé à soupçonner qu’il souffrait peut-être de la maladie du « syndrome d’auto-brasserie (ABS) », également appelée syndrome de fermentation intestinale.

   L’alcool crée par l’intestin provient de la conversion des glucides ingérés en alcool, grâce à l’action de champignons dans le tractus gastro-intestinal.

  La maladie est si rare que seulement 5 personnes en ont été diagnostiquées au cours des 30 dernières années.

Le syndrome d’auto-brasserie : un facteur de la maladie du « foie gras »

   La maladie du foie gras (appelée aussi stéatose hépatique non-alcoolique ou NASH) touche particulièrement les pays industrialisés et les cas en France se multiplient d’année en année. Elle survient par un excès de graisse dans le foie.

Selon un communiqué de l’Institut Pasteur, 1 personne sur 5 serait désormais concernée.

   La cause ? Notre mode de vie moderne propice aux excès d’alcool et à une alimentation grasse.

   Les personnes totalement sobres peuvent aussi contracter cette maladie, suggère une nouvelle étude. La bactérie  » Klebsiella pneumonia  », dissimulée dans le microbiote de certains patients, serait en cause.

  La maladie du foie gras est liée de près à la consommation d’alcool ainsi qu’à certains troubles métaboliques comme l’obésité et le diabète. En effet, l’alcool altère le traitement des acides gras par l’organisme. Ils prolifèrent alors en trop grande quantité dans le sang avant de s’accumuler dans le foie. Dans les cas les plus graves, cette maladie implique une greffe du foie.

   Or, un nouveau facteur dans la survenue de cette pathologie vient d’être identifié. Il s’agit du microbiote intestinal. Les chercheurs ont analysé les selles d’un patient atteint de la maladie du foie gras. Ce dernier était également victime d’une affection nommée « syndrome d’auto-brasserie ». Son nom parle de lui-même : le microbiote intestinal produisait de l’alcool à partir d’une alimentation riche en sucres.

   D’après les analyses des selles, c’est la bactérie intestinale  » Klebsiella pneumonia »  qui serait responsable. Si cette dernière se trouve dans les intestins de l’ensemble des humains, celle de ce patient pouvait générer 4 à 6 fois plus d’alcool que chez les autres.

Cette bactérie présente dans 60 % des patients atteint de NASH

   L’équipe de chercheurs a donc décidé d’étendre leur étude à 43 patients souffrant de la maladie du foie gras. Ils ont retrouvé des souches de Klebsiella pneumonia dans le microbiote intestinal de 60 % des malades !

   Pour aller encore plus loin, les scientifiques ont injecté des souches de la bactérie prélevées chez le premier patient dans le microbiote intestinal de souris saines. Au bout de 4 semaines, elles ont développé la maladie du foie à leur tour. Le foie s’est même vu endommagé de façon irréversible.

   Or, en utilisant un antibiotique neutralisant Klebsiella pneumonia, les chercheurs sont parvenus à améliorer l’état du foie des souris.

« Notre étude montre que Klebsiella pneumonia endommage votre foie, tout comme l’alcool, malgré vous », notent les chercheurs.

Une bactérie détectable par un test simple

  Si les chercheurs ne connaissent pas les causes de l’effet de Klebsiella pneumonia, ils estiment que cette dernière pourrait constituer une cible thérapeutique. Le diagnostic de la maladie pourrait être amélioré : en effet, les chercheurs ont remarqué qu’une perfusion de glucose chez les souris malades pouvait détecter l’alcool dans le sang. Ce test pourrait servir d’indicateur pour constater la présence ou non de la bactérie.

Histoires de curés….


Morts vivants :

   Parmi les nombreux cas de morts-vivants, le plus célèbre fut celui de l’abbé Prévost. L’auteur de Manon Lescaut  fut retrouvé inanimé, à 66 ans, en forêt de Chantilly. Le temps d’alerter la justice, il était déjà déposé dans l’église voisine quand arrivèrent les chirurgiens chargés de l’autopsie. Au premier coup de scalpel, l’assistance horrifiée entendit le rugissement de douleur du mort… qui mourut pour de bon à la stupeur générale. C’est pour éviter ce genre de méprise qu’en 1788 le trésorier des décimes du clergé de Toulouse prit ses précautions testamentaires: après les obsèques, son cercueil demeurera ouvert au cimetière 72 heures après sa mort. Passé ce délai, un chirurgien lui tranchera la tête. Ses souhaits furent respectés quand il s’éteignit, en 1790. L’événement attira de nombreux curieux au cimetière.

   À la même époque, le curé Botel fut envoyé par son évêque, après 23 ans de sacerdoce à Boives, dans une autre paroisse, dont le curé venait de mourir. Mais arrivé dans sa nouvelle cure, il trouva attablé son confrère encore vivant, mais à l’aspect cadavérique. En fait, il n’avait eu que le temps de se réveiller Résultat d’images pour illustrations curé dans un cercueilet de hurler alors qu’on le portait en terre dans son cercueil. Après la joie des retrouvailles, le nouveau curé rejoignit son ancienne paroisse et décida d’y devenir le vicaire de son remplaçant, lui- même son ex-vicaire. Mais le mort-vivant proposa plutôt de se retirer. Ému par ces attitudes chrétiennes, l’évêque confirma les deux curés dans leur paroisse respective et accorda une promotion au vicaire du curé Botel.

Curé coquin :

 Dans son église de Wimille (diocèse de Boulogne), le curé Cossart organisait chaque dimanche des débats sur des thèmes moraux. À l’une des soirées se posa la question cruciale lol de savoir lequel des deux époux devait entrer le premier au lit. L’abbé Bocquillon, qui affectionnait ce genre de situation scabreuse, frétillait déjà. Le curé Cossart répondit que c’était  »celui qui couche dans le coin ».  »Certes! », renchérit Bocquillon,  »car il n’est pas décent d’enjamber l’un sur l’autre ». L’assistance s’esclaffa. Ces indécences récurrentes amenèrent l’autorité diocésaine à interdire l’initiative des débats …

Curés fumeurs :

 Le pape Innocent X n’avait pas interdit l’usage du tabac aux ecclésiastiques, sauf dans la basilique du Vatican. On rappelait toutefois aux séminaristes français que saint Vincent de Paul faillit rater la béatification lorsqu’on découvrit qu’il prisait. Au chœur, un chanoine faisait montre de courtoisie fraternelle quand il offrait une prise à l’un de ses confrères. Cependant, on déplorait que les prêtres utilisent les corporaux comme mouchoirs ou laissent échapper de leur nez deux ruisseaux noirs, coulant sur l’autel ou sur les évangiles !

Curés paillards :

 Au temps de Louis XV, surtout dans les campagnes, des curés rustres ou noceurs tenaient encore en chaire de vérité des propos grossiers et cocasses, s’enivraient, blasphémaient. Les registres des visites pastorales révèlent que certains passaient des nuits à boire et à chanter avec les garçons du village ; d’autres invitaient des jeunes filles à la cure ou s’encanaillaient avec leur servante ou d’autres femmes. Le chanoine Meusnier, de la cathédrale du Mans, avait débauché Françoise Bar, surnommée Satin. Il avoua n’en avoir toutefois profité qu’une seule et unique fois, en raison de son manque d’expérience en matière de dépucelage, et pour cause puisque cette vigoureuse femme l’avait pour ainsi dire épuisé, au point qu’il dut garder le lit trois semaines.

    L’abbé   Mougin, chanoine de Bazas (Gironde), entretenait à Paris Françoise Daniel, aussi plantureuse que sa prébende canoniale de dix mille livres, qui lui permettait de mener avec elle grand train de vie. À Vézelay, on ne voyait pas plus souvent l’abbé Bertier, bien que doyen du chapitre de la cathédrale. Il préférait résider à Paris, chez son oncle, car ses exigences sexuelles ne pouvaient être satisfaites que par la Lorel, maquerelle réputée du faubourg Saint-Honoré.     Pendant qu’une fille  » manualisait  » le révérend, une autre le fouettait avec une verge. Mademoiselle Lorel déclara  »que monsieur l’abbé commençait toujours comme cela pour avoir après communication charnelle avec ladite demoiselle  ».

Parmi les nombreux griefs que formulèrent les jansénistes à l’encontre de l’abbé Bossu, curé de la paroisse Saint-Paul à Paris et docteur en Sorbonne, les plus graves, outre celui de non-résidence étaient ses extravagances. Ses accusateurs lui reprochaient de vivre trop souvent dans sa propriété rurale d’Athis (Orne), achetée en 1779 au nom d’une amie princesse, de se promener habillé en prélat avec des confrères et des laïcs dans les bosquets garnis de statues érotiques. Le soir, prétendaient- ils, ces gens se travestissaient, poussaient les meubles du grand salon pour chanter et danser.

  Cependant de tels comportements scandaleux s’étaient raréfiés, car les efforts déployés par la Contre-Réforme aboutirent, au XVIIIe siècle, à former un clergé dans l’ensemble plus  »digne de son sacerdoce  ».

 » Les abbés perruquets  »

L’expression fut imaginée par l’abbé Thiers, janséniste, pour fustiger le port de la perruque dans le clergé. C’est l’abbé de La Rivière qui, vers 1660, y lança la mode, qui fit fureur au XVIIIe siècle. Les opposants, dans le milieu même, crièrent au sacrilège en invoquant saint Paul qui recommande de prier  »tête nue ». À l’Oratoire, un père préféra quitter sa congrégation que de renoncer à sa perruque. Finalement, elle fut tolérée pour les calvities sévères, à condition de la déposer à la sacristie. Certains en profitèrent pour en avoir deux: une modeste pour l’église, dite  » perruque d’abbé  », l’autre longue et bouclée pour la ville. Des abbés mondains, à l’image des élégantes, allèrent jusqu’à se plier à la mode des perruques à six étages, avec leur attirail d’épingles.

Comportements scandaleux du haut clergé :

En 1722, le roi Philippe IV d’Espagne aurait confié à Saint-Simon cette confidence à propos du cardinal de Rohan :

 »Le roi me fit donc l’honneur de me conter que le cardinal de Borgia lui avait dit que le cardinal de Rohan, avec toute sa magnificence et les agréments de ses manières flatteuses, remportait peu de crédit et de réputation à Rome, où ses fatuités et le soin de sa beauté, quoique à son âge, avait été jusqu’à se baigner souvent dans du lait pour se rendre la peau plus douce et plus belle…  ». Le couple royal et le chroniqueur en rirent de tout cœur.

 Ambassadeur de France à Rome au temps de Louis XV, le cardinal de Bernis ne célébrait sa messe qu’avec un Meursault de grand cru, rétorquant à ceux qui s’en étonnaient :  » Eh ! je ne voudrais pas que le Seigneur me vît faire la grimace, lorsque je communie.  »

Bien des évêques ne respectaient pas l’obligation de résidence, c’est-à-dire, conformément au concile de Trente, de demeurer dans leur diocèse au moins neuf à dix mois par an et obligatoirement en période grandes fêtes liturgiques. Certes, par une patente de 1695, Louis XIV avait réduit considérablement la contrainte, mais elle fut abusivement interprétée.

   Par exemple :  Monseigneur Loménie de Brienne qui serait réapparu à Toulouse en 1781 après dix ans d’absence. Une mauvaise langue prétendit que l’appât fut la distribution des prix aux jeunes demoiselles du couvent de Levignac, ou encore qu’il était escorté de  » M. l’archevêque d’Aix, son ami de cœur et de sentiment, attiré à Toulouse par un procès qu’il a perdu, et de M. l’évêque de Mirepoix qui fait sa cour aux deux premiers, parce qu’il les croit utiles à son avancement  ». J’ai lu d’autres   »commérages »  beaucoup plus  » méchants et plus que  » coquins  » à propos d’autres prélats.

   Il faut toutefois noter , qu’après 1750 la grande majorité des évêques avaient pris l’habitude de gouverner  directement leur diocèse. De toute manière, en 1784, Louis XVI leur interdit de s’en éloigner sans permission dûment motivée.

 

En odeur de sainteté

Benoît-Joseph Labre (1748-1783), chartreux à Montreuil (Seine-Saint-Denis) passait sa vie en prières, tout en s’infligeant des mortifications particulières. Il ne se lavait jamais et accueillait dans sa paillasse crasseuse des centaines de puces et de poux, petites bêtes à Bon Dieu auxquelles il n’aurait voulu faire aucun mal. Ce religieux nauséabond mourut à Rome, où il fut béatifié par le pape Pie IX, en 1861.

Moniales mariées et curés travestis à la Révolution :

Suite aux problèmes liés à la Constitution civile du clergé, qui forçait les ecclésiastiques séculiers à faire allégeance à l’Etat, les enquêtes montrent que seulement 27% des prêtres de Paris renoncèrent à leur état, contre 70 à 84 % dans les autres régions. En mai 1795, Monseigneur Delcher, évêque de la Haute-Loire, écrit: «Je compte à peine six à sept prêtres dans tout mon diocèse qui n’aient pas cédé à la persécution…» Mais beaucoup, dans leur nouvel emploi, étaient en fait des curés réfractaires, se déguisant pour continuer à exercer le culte, clandestinement. Ainsi, Rousseau, ancien religieux de Maroilles (Nord), se travestit en marchand de balais, en garde national, en garçon de ferme ou encore en paysan. L’abbé de Chièze, vicaire général de Carcassonne, revêtit l’uniforme de garde nationale, se fit rendre les honneurs et se plaça même à la tête d’une troupe de gens armés qui étaient à sa recherche.

  Dans les campagnes privées de prêtres, comme dans la Drôme, on assista au retour en force des superstitions fanatiques, comme sonner les cloches à tout propos. En Forez, la population ne parla plus que de la missive écrite en caractères d’or de la main de Dieu !

   Quant aux vœux monastiques perpétuels, ils furent supprimés en février 1790. C’est ainsi que des religieuses se marieront, épousant parfois des prêtres  » plus ou moins   » défroqués. Telle Marie-Françoise Goupil, moniale de la Conception à Paris, qui épousa le Père Duchesne, religieusement, parce qu’elle ne souhaitait pas renier sa foi.!