Un léger sourire pour finir …..


   Un élève cannibale dans une école de cannibales reste toujours éloigné des autres pendant la récréation . cour école afrique

  L’instituteur va le voir et lui demande :  » Tu ne vas pas jouer avec les autres ?  » 

 » non  » répond l’enfant…

 »  mais pourquoi ?  » demande l’intit.

 » Ben , c’est mes parents , ils me disent toujours de ne pas jouer avec la nourriture !  » 

Booooof .

Klik .

Le crédit et…..


L’église ….Pourquoi l’église fut elle opposée au crédit ?

Les machines à ne sont pas le seul moyen de gagner de l’argent avec de l’argent ! En prêter à autrui avec intérêt est aussi un bon moyen. Mais pendant longtemps cette pratique a  » subi les foudres  »  des religions.
   Déjà pour Aristote l’argent n’étant pas une chose vivante, il ne pouvait engendrer. Autrement dit on ne pouvait pas réclamer des intérêts. Cet argument fut repris par l’Eglise, mais les racines de sa position sur le crédit se trouvent surtout dans un texte: la Bible.
   E n fait , le christianisme (comme d’ailleurs les autres religions monothéistes) ont utilisé la Bible pour mettre en garde contre les dérives du prêt d’argent dès lors qu’il était donné avec intérêt.( les usuriers ) usurier

   Par exemple , on peut lire dans le Livre de l’Exode:  » Si tu prêtes de l’argent à un compatriote, à l’indigent qui est chez toi, tu ne te comporteras pas envers lui comme un prêteur à gages, vous ne lui imposerez pas d’intérêts  » . On y lit aussi :  » Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, qu’il s’agisse d’un prêt d’argent, ou de vivres, ou de quoi que ce soit, dont on exige intérêt. À l’étranger, tu pourras prêter à intérêt, mais tu prêteras sans intérêt à ton frère  » .
Selon le clergé cette position s’explique facilement :

   Il s’agissait d’empêcher que les pauvres ne soient encore plus pauvres à cause de leurs dettes,. On dirait aujourd’hui qu’ils ne tombent pas  » dans la spirale de l’endettement  ». L’Église a donc interdit très clairement,dès ses origines, les pratiques usuraires.prêtre
    Ensuite plusieurs conciles, dès le 12ème siècle, ont rappelé ce principe d’interdiction. Certains Papes l’ont également fait savoir publiquement, comme Urbain III, qui condamna en 1187 toute forme d’intérêt en référence à un passage la Bible:  » Prête gratuitement, n’espère rien en retour.  » Un principe  réaffirmé en 1745 dans l’encyclique  » Vix pervenit  » , dans laquelle Benoît XIV condamna un crédit avec un taux de 4 % pour la ville de Vérone.

   Il est à noter que dans le Coran, la pratique de l’usure constitue également un péché. On peut ainsi lire les versets suivants:  » Ceux qui se nourrissent de l’usure ne se redresseront, au Jour du Jugement, que comme se dresse celui que le Démon a violemment frappé. Il en sera ainsi, parce qu’ils disent : “La vente est semblable à l’usure.” Mais Dieu a permis la vente et il a interdit l’usure.  »
   Par contre ,  chez les protestants la position serait différente.?
  Pour revenir au catholicisme, l’intérêt compris comme la rémunération d’un service, est apparu pour la première fois dans le droit canon de 1917. Depuis il est toléré. Mais on ne peut pas dire qu’il soit recommandé puisque dans la version du même code de 1983 il est absent. ? 
  Aujourd’hui , l’influence des religions dans nos sociétés (en particulier dans notre rapport à l’argent) a fortement diminué … Le crédit est largement pratiqué, sans que la question morale ne soit soulevée. Les entreprises dont l’activité consiste à accorder  des crédits sont nombreuses . Des crédits sont désormais contractés y compris pour des achats du quotidien,au moyeen  notamment , des crédits à la consommation qui connaissent un grand succès faute d’augmentation du pouvoir d’achat.

 » Les gens de peu  »


Les gens de peu n’ont rien à perdre

Ils n’ont jamais rien possédé

Et le peu qu’ils auront gagné

Ils savent encore le partager

C’est toujours aux petites gens

D’assurer les grosses besognes

Et d’habiter les bas-quartiers

Où le soleil se fait prier

Les gens de peu n’ont pas d’histoire

Qui feraient l’objet d’un récit

Le quotidien de leur mémoire

C’est dans leurs mains qu’il est écrit

Ils ne connaissent pas l’orgueil

Mais simplement la dignité

Quand c’est aux urnes citoyens

On vote selon ses moyens

Quand ils fréquentent les églises

Ils ne veulent pas dépareiller

Et pour faire oublier leur mise

Se glissent dans les bas-côtés

C’est avec de touts petits riens

Qu’ils se fabriquent de grands bonheurs 

Sans rien attendre pour demain

Le pain des rêves n’est qu’un leurre

Et quand ils prennent la parole

Juste pour dire ce qu’il faut

Ils parlent sans relever le col

En économisant les mots

Parfois ils ont le verbe haut

C’est pour mieux crier leur détresse

Comme un bateau qui prendrait l’eau

Et lanceraient des SOS

Ils ont le discours incertain

Quand il faut parler de soi-même

Ils savent ne parler de rien

Et le plus souvent d’autres choses

Quand il arrive à un puissant

D’avoir envie de faire la guerre

C’est le sang noir des pauvres gens

Qui va couler sur les frontières

Et pour les en remercier

On élève des monuments

Avec dessus leurs noms gravés

Honneur à tous les combattants

Les avenues, les boulevards

Ne porteront jamais leurs noms

Mais pour honorer leur mémoire

Il reste le son du clairon…

La vidéo :

  François Budet  :

    Originaire de Plaine-Haute près de Saint-Brieuc. Enfant, il fait partie des gauchers contrariés, ce qui lui cause une dyslexie de la parole Sa vocation de chanteur naît dans la chorale de son collège à Quintin. Étudiant à Rennes , il devient membre d’un groupe de musiciens, du genre Les Frères Jacques, forme un quatuor vocal, puis commence à jouer de la guitare 

  Ensuite , il part travailler à Vincennes en tant qu’ouvrier spécialisé dans les pellicules photo chez Kodak.

   À l’automne 1965, il écrit et compose la chanson Loguivy-de-la-Mer, après avoir découvert l’été la vie du petit port de Ploubazlanec près de chez lui. Cette oeuvre rencontre le succès, tout d’abord auprès des habitants du port, où circule une cassette enregistrée au magneto, puis auprès du public breton Il entame une carrière de chanteur en Bretagne, en parallèle de son métier d’animateur culturel dans tout le département qui lui permis de rencontrer Glenmor, Henri Dès ou Yves Simon et de confirmer sa vocation artistique

  En 1968, il enregistre son premier 45 tours, dans lequel le titre  » Ce jour-là   » prédit la chute du mur de Berlin et un président à la peau noire à la Maison-Blanche

Participant en 1970 à l’enregistrement de Doux chagrin de Gilles Vigneault au Québec, il rencontre le chanteur québécois Georges Dor à qui il emprunte La Manic. Après avoir signé chez Velia, il sort son premier album en 1973, Loguivy-de-la-mer. La chanson éponyme devient un classique incontournable en Bretagne.

  En 1976, il devient auteur-compositeur-interprète à part entière. Son parcours musical es comprend  onze albums et de nombreux récitals sur les routes de France, mais également à l’étranger (Europe, États-Unis, Canada…)

  En 1981, il retourne vivre à Plaine-Haute, sa ville natale Il fut élu local durant 30 ans jusqu’en 2008. Avec des amis, il créé l’association les Coquins d’Accord pour rendre hommage à Georges Brassens tous les deux ans à Saint-Brieuc

  En 2016, treize ans après  » Les sillons du bonheur  », il réalise un nouvel album aux côtés de ses enfants, Pierre et Julie Budet, connue sous le pseudo Yelle son gendre Jean-François Perrier et son guitariste Christian Biré.

  Il meurt  dans la nuit du 4 au 5 juillet 2018 d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 77 ans.

 » Ce jour là  » :     ( prédiction ? )

Les choeurs de l’Armée Rouge iront donner l’aubade à Luna Park
Quand les GI’s en permission iront voir le tombeau de Lénine
Et les enfants demanderont : « Dis-moi papa, c’est quoi la guerre ? »
« Je ne m’en souviens plus, fiston, après tout qu’est-ce ça peut faire ? »

Qu’il vienne ce jour-là !
Qu’il se lève sur la terre, ce matin-là !

On pourra voir Mao Tsé Toung jeter ses fusées à la mer
Et les chinois en liberté qui danseront dans les rizières
Les paysans israéliens n’auront plus l’arme en bandoulière
Et le Danube à Budapest n’aura plus la couleur du sang

L’Allemagne enfin réunie fera sauter son rideau de fer
Elle oubliera la déchirure qu’on avait bien voulu lui faire
Et les habitants de Berlin pourront chanter comme naguère
Et sur les ruines d’un vieux mur, on servira des pots de bière

Les exilés retrouveront le chemin qui mène au pays
Les Espagnols pourront revoir Madrid et puis mourir en paix
On pourra voir à Washington sans que personne ne s’étonne
Un Président à la peau noire habiter à la Maison Blanche

La vidéo :