J’ai regardé ce film à la télé ce soir ….Bien sur , l’histoire est disons » invraisemblable » . Mais quoiqu’on en dise , je trouve cette histoire / fiction à la fois horrible mais aussi touchante : Le fils d’un nazi auquel les parents disent que le camp de concentration est un » camp de vacance » , qui se lie d’amitié avec un enfant juif du camp , lui donne de qui manger en cachette après qu’il lui ait expliqué que le camp n’a rien d’un » camps de vacance »…..fini par obtenir la même tenue ( le pyjama rayé ) pour entrer dans le camp où il finira gazé comme son ami ……
bref résumé :
En rentrant un jour de l’école, Bruno apprend qu’il doit quitter Berlin, car son père a reçu une promotion dans son travail. Celui-ci, un officier nazi remarqué par Adolf Hitler, est envoyé en Pologne pour diriger un camp d’extermination : Auschwitz. Toute la famille doit alors déménager en Pologne. Bruno, lui, est très triste, car il doit quitter ses amis, sa maison qu’il aime tant, ainsi que Berlin. Arrivé dans sa nouvelle maison, Bruno n’a qu’une seule envie : rentrer. La nouvelle maison est triste et lugubre, et il s’y ennuie… Jusqu’au jour où il va apercevoir quelque chose d’étrange, derrière une épaisse forêt. Il voit des baraquements, un sol poussiéreux, des soldats, mais encore plus bizarre : des gens qui sont tous habillés de la même façon : d’un pyjama rayé. Peu de temps après, poussé par sa curiosité et son envie ardente d’exploration, Bruno va échapper à la surveillance de ses parents, traverser la grande forêt et se rendre au camp. En s’approchant de la clôture de barbelés, il rencontre un enfant juif de huit ans, comme lui, qui s’appelle Shmuel, et, malgré la clôture de barbelés qui les sépare, un dialogue va naître, avant de laisser place à une inébranlable amitié…
.. Basé sur le best-seller de John Boyne du même nom, Le Garçon au pyjama rayé est un drame poignant et bouleversant, qui présente la Seconde Guerre mondiale à travers les yeux innocents d’un petit garçon.
Pourquoi je regarde ce genre de film ? 1) Parce qu’il ne faut pas oublier ( Ces idées, ces théories racistes reviennent aujourd’hui , des partis » officiels » comme le F.N les prônent à nouveau ) 2) Parce que celui-ci montre que certains Allemands ne savaient pas 3) Parce que c’est une formidable histoire montrant l’innocence des enfants devant la folie des adultes et….C’est une fiction ( bien entendu ) qui décrit une très belle amitié ……
Vivre pour des idées Il était à Teruel et à Guadalajara. Madrid aussi le vit Au fond du Guadarrama.
Qui a gagné, qui a perdu ? Nul ne le sait, nul ne l’a su. Qui s’en souvient encore ? Faudrait le demander aux morts.
J’étais pas gros, je vous le dis, Les yeux encore ensommeillés, Mon père sur une chaise assis, Les pieds, les mains attachés. Et j’avais peur et j’avais froid, Un homme m’a dit : «Calme-toi !» Un homme qui était différent, Sans arme, mais il portait des gants, Une cravache qui lui donnait un air.
Un peu de sang coulait Sur la joue de mon père.
Et j’avais peur et j’avais froid, L’homme m’a dit : «Écoute-moi, Je vais te poser une question, La vie de ton père en répond : Dis-moi quelle est la capitale, Voyons… de l’Australie Australe ?» Je n’risquais pas de me tromper, On ne m’avait jamais parlé Des grandes villes qui ont des noms si fiers.
Une larme coulait Sur la joue de mon père.
Et j’avais peur et j’avais froid, J’ai dû pleurer aussi je crois, Mais l’homme a eu comme un sourire Et puis je l’ai entendu dire : «C’est un brave homme, coupez ses liens ! Ton enfant, tu l’éduques bien Car tu as le sens du devoir, Chacun son dû et son savoir.» Ils sont partis au petit matin clair.
J’ai couru me blottir Dans les bras de mon père.
Il m’a serré fort contre lui : «J’ai honte, tu sais mon petit, Je me demandais, cette guerre, Pour quelle raison j’irais la faire ? Mais maintenant je puis le dire : Pour que tu saches lire et écrire.» J’aurais voulu le retenir, Alors mon père m’a dit : «Mourir Pour des idées, ça n’est qu’un accident.»
Je sais lire et écrire Et mon père est vivant.
Il était à Teruel et à Guadalajara. Madrid aussi le vit Au fond du Guadarrama.