115ans :
L’aspirine
est mise en vente en Allemagne le 10 octobre 1903. C’est l’aboutissement d’une très longue recherche qui remonte aux Sumériens.
Ces derniers avaient observé que l’écorce de saule
calmait les douleurs. Le Grec Hippocrate avait validé leur observation mais il avait fallu attendre le XIXe siècle pour découvrir le principe actif à l’origine de cette propriété : l’acide acétylsalicylique ?.
Le chimiste allemand Felix Hoffmann part en quête d’un composé équivalent mais plus facile à synthétiser. Ce sera l’acide spirique, extrait de la spirée ou reine-des-prés. 
Le laboratoire Dreser, qui emploie Hoffmann, dépose un brevet à Munich le 6 mars 1899 et confie à l’entreprise Bayer la commercialisation de l’aspirine.
Sitôt sur le marché, ce médicament anti-fièvre et antalgique (atténuateur de la douleur) recueille un immense succès. L’aspirine suscite en Allemagne le développement d’une puissante industrie pharmaceutique. Elle a aussi les honneurs du traité de Versailles (1919), une clause de celui-ci faisant tomber son brevet dans le domaine public (en France exclusivement !).
Dans les années 1950, l’aspirine semble condamnée par l’arrivée d’un nouvel antalgique, le paracétamol
– Paracétamol : Le paracétamol est antalgique ou anti douleur ainsi qu’un anti pyrétique (diminue la fièvre). Bien qu’il s’agisse d’un médicament ancien, son mode d’action est mal connu. Il aurait un mécanisme d’action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique.
Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l’influx douloureux dans le système périphérique. L’action périphérique peut aussi être due au blocage de la synthèse des prostaglandines ou de la synthèse ou des actions d’autres substances qui sensibilisent les récepteurs de la douleur à une stimulation mécanique ou chimique.
Le paracétamol produit probablement une diminution de la fièvre en agissant au niveau central sur le centre hypothalamique de la thermogenèse (zone du cerveau régulant la température corporelle) pour produire une vasodilatation périphérique (augmentation du diamètre des vaisseaux) entraînant une augmentation de la transpiration, une augmentation du flux sanguin cutané et une perte de chaleur. L’action centrale fait probablement intervenir le blocage de la synthèse des prostaglandines dans l’hypothalamus. . Mais l’on découvre opportunément qu’elle peut aussi prévenir les accidents vasculaires. Et la voilà repartie pour une deuxième vie…
( je dois en prendre 2 par jours à cause d’une phlébite qui date de ….X années ! )
WordPress:
J’aime chargement…