Au Moyen-Âge, l’écriture gothique des moines copistes, était serrée et abrégée pour économiser le parchemin, qui était très coûteux.
Ainsi, la lettre i, qui n’était alors constituée que d’une seule barre verticale, pouvait aisément se confondre avec la plupart des autres lettres, rendant la lecture difficile.
Dans un souci de clarté, les moines prirent l’habitude d’apposer une marque sur les i afin de les reconnaître, en plaçant un point au-dessus de la lettre. Cette pratique fut ensuite élargie au « j ».
Le point sur le i survécut ensuite à l’écriture gothique et rentra dans les habitudes orthographiques françaises.
Aujourd’hui, l’expression « mettre les points sur les i », signifie clarifier les choses, comme le firent les moines copistes en leur temps!
Encore une chose que j’apprends.
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Je crois que tu mens Eric ! çà m’étonnerais que toi tu ne saches pas ce genre de chose ………Mais c’est sympa de mettre » çà » en commentaire
A ce soir
Francis .
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Sérieux F.
Je l’ai peut-être appris mais je n’ai plus la mémoire de mes 20 ans.
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Ce que tu as mis est tout à fait exact.
Au départ, il y avait la façon d’écrire comme les Romains, sans aucune courbe dans les lettres. Par la suite, un conseiller de Charlemagne, afin d’harmoniser les graphies dérivées du latin, va décider de définira des lettres plus lisibles. C’est ainsi qu’avec leurs formes bouclées elles sont à l’origine de nos minuscules.
Pour qui s’intéresse à la calligraphie et la pratique comme moi, on s’intéresse au pourquoi de telle ou telle forme d’une lettre, qu’elle soit minuscule ou majuscule.
Vers le XIème siècle, les moines qui copiaient les textes bien sûr religieux ont commencé par mettre un trait oblique au-dessus des i afin de les distinguer des lettres voisines à jambages courts comme le m, le n et le u).
Cette façon d’écrire se généralisa puis le trait fut remplacé par un simple point à la fin du Moyen-âge vers le XVème siècle avec l’invention de l’imprimerie.
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Merci pour les précisions Yann .
F.
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