Parce que Manu….

   M’a dit que Camille en a un ( après visite médicale )

  Le diagnostic d’un souffle au coeur chez un enfant affole souvent les parents. S’agit-il d’une grave maladie cardiaque ? Faut-il lui interdire toute activité sportive ? Dans la grande majorité des cas, ces troubles sont bénins et disparaissent d’eux-mêmes avec le temps.

 
 

Les souffles au coeur sont extrêmement fréquents à la naissance. On estime que 90 % des nouveau-nés et qu’un tiers des jeunes enfants connaissent ce phénomène entre 3 et 7 ans. Ils peuvent se manifester par de la fièvre ou une anémie. Mais seul l’examen du coeur par un médecin généraliste, un pédiatre ou un cardiologue permettra de porter le diagnostic.

Malformation cardiaque ou défaut temporaire ?

Le souffle au coeur chez l'enfant Lorsqu’ils résultent d’une altération du fonctionnement de l’organe (troubles fonctionnels), les souffles au coeur sont bénins et disparaissent avec la croissance. Mais certains peuvent être d’origine organique, c’est-à-dire lié à une cause anatomique. Ces pathologies sont souvent le résultat d’une malformation congénitale qui apparaît au stade embryonnaire.

Ces maladies concerneraient environ 7 naissances pour 1 000. La recherche des antécédents néonataux et familiaux permet généralement de lever le doute. « Dans les cas les plus graves, grâce au dépistage néonatal, ces bébés peuvent être pris en charge médicalement et bénéficier d’une intervention chirurgicale réparatrice précoce » précis le Dr Anne Lavergne.

Quand le médecin n’écoute que votre coeur

Muni de son stéthoscope, le médecin écoute le flux du sang dans le coeur. Son passage d’une cavité à l’autre est rythmé par l’ouverture et la fermeture des valves cardiaques. Le souffle est un bruit inhabituel lié à un défaut de fonctionnement temporaire de ces valves ou à une malformation cardiaque.

Comme l’explique le Dr Emmanuel Cusin, « Le sang qui circule dans le coeur est un liquide qui peut être comparé à l’eau d’un ruisseau. Si le fond du ruisseau est plat, il n’y a pas de remous et l’eau s’écoule quasiment sans bruit. Quand le fond est rempli de rochers et que le courant est fort, il y a des remous et l’eau fait du bruit ».

Une écoute attentive

Le médecin cherche :

  • A localiser le souffle pour définir son origine pathologique ou non  ;
  • A percevoir son intensité qui détermine la gravité de l’anomalie ;
  • Les radiations pour connaître la direction du souffle selon la valve qui est touchée ;
  • Le ton et le moment où il entend le bruit dans le cycle cardiaque.

Dans le cas d’un jeune enfant, l’auscultation se fera de préférence pendant son sommeil de façon à éviter que ses pleurs ne perturbent l’écoute. Pour confirmer et préciser son diagnostic, le médecin pourra demander des examens complémentaires, tels qu’une radiographie du thorax, un électrocardiogramme (ECG), voire une échocardiographie.

Des risques maîtrisés

Un souffle non traité risque de fatiguer petit à petit le coeur auquel on demande un surcroît d’effort et d’entraîner, dans les cas extrêmes, une mort subite. Cependant, les malformations cardiaques sont aujourd’hui prises en charge très tôt, grâce au diagnostic anténatal ou à l’échocardiographie chez le nouveau-né.

Les progrès chirurgicaux permettent une intervention dès les premières semaines de vie. Par ailleurs des techniques moins agressives, basées sur le passage d’un cathéter dans les vaisseaux, facilitent le traitement de certaines anomalies. Les souffles au coeur ne sont donc plus une fatalité, qui interdisent systématiquement toute pratique sportive.

6 réflexions sur “Parce que Manu….

  1. oui cela va disparaitre, et même que j’ai deux membres de ma famille qui ont cela,
    une personne agée et une personne de la cinquantaine, et ils sont toujours là , et ils sont pas mal, et ne prennent pas de medoc ou autre,
    ne tinkiet po,
    si c’etait grave, de suite y aurait eu le necessaire envisagé,
    on né tous avec des petits trucs, c ‘est notre originalité
    tinkiet surtout pas

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