La pire des solitudes est la solitude intérieure. On peut ne pas être seul dans la réalité de la vie, être entouré, avoir des amis, des relations, avoir un métier, un métier intéressant même…
Et Pourtant ! Pourtant tu ressens ce sentiment de désolation intérieure, ce sentiment naît de cette distance toujours ressentie entre soi et le monde, entre soi, et les autres…
Décalage involontaire et douloureux, car, malgré tous les efforts, on continue à se sentir si seul. Loin des autres. Incompris aux creux de soi par les autres. Même par ceux qui, de toutes, leurs forces, avec tout leur amour, tentent de comprendre. Tentent de s’approcher. En vain…
Et tu retrouves cet ennui incisif, dérangeant, culpabilisant.
Un ennui qui survient trop souvent sans prévenir. Son apparition favorite : quand tu te trouves en compagnie. C’est l’ennui le plus terrible car il demande une grande énergie : Il faut faire semblant de trouver ces conversations intéressantes, toutes les vies de ces gens si passionnantes, toutes les anecdotes de leur quotidien si palpitantes. Et, s’intéresser à leur métier, à leurs enfants, à leur conjoint…
Tu fais des efforts. Tu leur parles, tu fais semblant de t’intéresser à leur propos, à leurs histoires. Tu leur réponds. Tu essaies d’être sociable. Mais cela te demande de la concentration et beaucoup d’énergie.
Et tout d’un coup, presque sans t’en rendre compte, tu décroches. Ton regard devient flou, ton attention flotte, tu es ailleurs.
Parfois tu parviens à te reconnecter avec beaucoup d’efforts. Une grande comédie humaine…
Finalement, une forme de lassitude s’installe, les plaisirs se fanent, les événements perdent leur éclat, et les sentiments se décolorent…
Le marginal. Utopiste 
vers 2001 ou 2002 j’ai ressenti une période de grande solitude autant extérieure qu’intérieure j’ai vraiment touché le fond, en plus j’habitais dans un minuscule appartement et une fenêtre au nord .. imagines l’hiver … puis un jour je me suis dit que c »était assez, que même si je suis limitée il était possible de faire quelque chose J’ai complétement changé d’attitude dans mes pensées, dans ma façon de voir les choses
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J’ai connu aussi …..La première fois ce fut ( encore elle ! ) après qu’on ait diagnostiqué mon épilepsie …..En effet , je me suis senti anormal , exclu ( plus de jeux ,sport etc…) ,obligé de prendre des drogues ( au début , je les prenais en cachette !) ….Puis, j’ai surmonté en me réfugiant dans la lecture , les études et……en parlant ouvertement de ma maladie ( là il m’a fallu surmonter l’impression de voir , ressentir la pitié chez les autres )……Ensuite vint le 1er mariage , la naissance de Manu et…Le divorce ….effondré car j’avais encore raté quelque chose …C’est là que j’ai décidé de « me battre » :J’ai demandé la garde du bébé , j’ai gagné => une certaine considération , voir admiration de mon entourage …..J’étais différent , mais j’assumais puis finalement j’ai appris à aimer cette solitude , cette différence ….Je me suis aperçu que ( en faisant le tri ) , j’avais beaucoup d’ami(e)s , des personnes qui m’appréciaient réellement …..Aujourd’hui , j’aime le vie que je mène même si tout n’est pas rose , loin de là ….
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J’ai connu aussi avec la fenêtre au sud, ce qui m’obligeait à fermer fenêtre et volet car la chaleur que je ne supportais pas était atroce … une seule connaissance voulait bien m’emmener faire mes courses mais me faisait payer ce geste par des remarques acides, genre, heureusement que je suis là sinon qu’est ce que tu ferais ? … elle était odieuse ! une fois que j’ai déménagé 600 kms plus loin, puis mariée à cet homme qui est en train de vider le lave vaisselle (!) qui ne sait pas quoi faire pour me faire plaisir ! : elle a décidé de passer me voir sans me le demander à l’avance! « bon, je viendrai vers 8 h le matin… bla bla bla, » elle avait fait le programme sans attendre mon avis ! Je me suis fâchée car d’abord, je me lève tard et ensuite le midi on mange vers 14 H et je ne vais pas mettre mon mari à la porte pour manger avec elle , bref elle s’est vexée, en méchante célibataire qui disait du mal de son mari, elle n’a jamais compris que j’ai trouvé ma perle rare …
Depuis, silence radio, et que le silence est doux !
Bonne journée !
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Bonsoir » Ky@ »
Cela aussi , je connais ….
Les sois – disant amis ne comprennent pas , ils croient aider , mais ( moi en tous cas ) , je n’y vois que de la pitié à la quelle s’ajoutent souvent des remarques désagréables …Parce qu’ils ne comprennent pas ….
Moi je n’ai pas trouvé la perle rare comme toi , mais je compte sur mon fils qui lui semble me comprendre ( il ne se vexe pas si je décline une invitation de sa part et de celle de Lise ; invitation à un repas / fête où beaucoup de personnes seront là ….)
Il sait que je serais obligé de faire semblant de m’intéresser à la conversation …Et çà ! pfffff..
Bises
F.
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une solitude de ce genre doit être hyper stressante et difficile à supporter. j’ai la chance de ne pas l’avoir subie. bon dimanche Francis, amitiés
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Bonsoir Ajax
Je peux te confirmer que cette solitude est difficile à vivre ….quand on la subit et….parfois aussi (comme c’est le cas pour moi ) quand on l’a choisie ….Elle amène un comportement contradictoire : On aime cette solitude mais quand on est ( souvent par obligation ) en compagnie d’autres personnes ( amis , famille etc…) , on souffre car on ne parvient pas à s’intégrer à la conversation , au groupe …..On a qu’une envie : Partir , retrouver son » antre » loin de ce » brouhaha » ……De se retrouver enfin seul avec soi-même ….
Amitié bon dimanche
F.
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