rescapé…grace à O.Schindler

Un enfant de la liste de Schindler raconte

Schindler (ici, en 1957) a sauvé près de 1 200 juifs.

 

 

C’est le film de S. Spielberg , en 1993, qui a libéré la parole  de  Leib : Lz Liste de Schindler , cette liste sur laquelle le frêle Leib Lejzon – qui américanisera son nom en Leon Leyson – a figuré huit mois durant, en 1944, l’année de ses 15 ans, rejoignant les prisonniers juifs du camp nazi de Plaszow en Pologne réclamés par l’industriel allemand O. Schindler (1908-1974), soi-disant pour travailler à son usine de munitions.  

En réalité, Schindler sauvera près de 1 200 juifs d’une mort certaine. Leib, cinquième enfant d’une modeste famille ouvrière du nord-est de la Pologne, exilé aux Etats-Unis en 1949, fut le plus jeune de ces miraculés. Une vie sauve, hors du commun, qu’il raconte dans L’Enfant de Schindler, paru outre-Atlantique peu après son décès, le 12 janvier 2013, à l’âge de 83 ans. 

« La survie n’était plus qu’une question de chance »

Voilà précisément un livre à portée d’enfant, qui donne, avec des mots simples, une véritable leçon d’histoire en racontant son histoire. Celle d’un petit garçon dont l’existence bascule en 1939, lorsque les nazis commencent à persécuter les juifs avant de les parquer dans le ghetto de Cracovie. Le quotidien des Lejzon rime avec la faim, le froid, la violence, la peur permanente. Puis c’est le camp de Plaszow, régi par le SS Amon Göth, d’une cruauté sans borne.  

« La survie n’était plus qu’une question de chance », écrit Leon Leyson. Et sa chance s’appelle Oskar Schindler. Traité de bandit, voire de profiteur de guerre, l’homme se révèle d’une « extraordinaire compassion » et s’entiche du petit Leib – si petit qu’il doit monter sur une caisse de bois retournée pour atteindre les manettes de la machine. Leon Leyson rend un bel hommage à ce bienfaiteur, « personnage complexe et plein de contradictions ». 

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