En prime lol (à méditer)


Souvenirs, Souvenirs…:Vision de ce qu’est la vie…..Comment vivre en société …

« Jacques Brel : Bien sûr. C’est une question de tempérament finalement…
Le tout, c’est de savoir ce qu’on fait devant un mur : est-ce qu’on passe
à côté, est-ce qu’on saute par-dessus, ou est-ce qu’on le défonce ?
Georges Brassens : Moi, je réfléchis !
Jacques Brel : Moi je le défonce ! Enfin, j’ai envie de prendre une pioche…
Leo Ferré : Moi je le contourne !
Jacques Brel : Oui, mais le point commun, c’est que tous les trois, instantanément,
on a envie d’aller de l’autre côté du mur qui se dresse. Il n’y a que ça
d’important, et c’est ce qui prouve que nous ne sommes pas des adultes.
Un type normal, qu’est-ce qu’il fait ?
Il construit un autre mur devant, il met un toit dessus et il s’installe.
C’est ce qui s’appelle bâtir ! [rires]»

Je quitte le Net ……Pourvu……..


Surement déjà mise…..Mais…

 

Les paroles:

L’HOMME DANS LA CITÉ1958

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que l’amour soit son royaume
Et l’espoir son invité
Et qu’il soit pareil aux arbres
Que mon père avait plantés
Fiers et nobles comme soir d’été
Et que les rires d’enfants
Qui lui tintent dans la tête
L’éclaboussent de reflets de fête

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que son regard soit un psaume
Fait de soleils éclatés
Qu’il ne s’agenouille pas
Devant tout l’or d’un seigneur
Mais parfois pour cueillir une fleur
Et qu’il chasse de la main
A jamais et pour toujours
Les solutions qui seraient sans amour

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l’orage
Qu’il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu’il rechasse du temple
L’écrivain sans opinion
Marchand de rien marchand d’émotion

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Avant que les autres hommes
Qui vivent dans la cité
Humiliés d’espoirs meurtris
Et lourds de leur colère froide
Ne dressent aux creux des nuits
De nouvelles barricades.