Histoire belge!


NIVELLES – La Ville demande au glacier Omer de ne pas utiliser son carillon avant le 1 er mai. Intenable économiquement, répond le glacier.

La Ville de Nivelles a adressé hier un courrier recommandé au marchand de glace nivellois Omer. Le bourgmestre Pierre Huart y signale que de nombreuses plaintes de riverains lui sont parvenues, notamment lors d’une récente réunion de quartier, quant à l’utilisation du carillon de sa camionnette par le glacier.

Du 1er mai au 30 septembre

«En effet, la belle saison est de retour. Et plusieurs citoyens, notamment des personnes qui travaillent la nuit et des seniors, m’ont contacté car le volume du carillon du marchand de glace les empêche de se reposer et perturbe les siestes des enfants en bas âge. Je souligne que j’ai aussi reçu plusieurs réactions du même type dans le cadre des passages intempestifs et non autorisés de ferrailleurs qui arpentent les rues de Nivelles depuis quelques semaines», indique Pierre Huart. Et de rappeler que les marchands de glace ne sont autorisés à utiliser un carillon que du 1er mai au 30 septembre, de 8h à 22h, suivant ce qui est indiqué dans le règlement général de police.

Et que dès le véhicule se trouve à l’arrêt, la diffusion de toute musique doit cesser. Suite aux plaintes que le bourgmestre indique avoir réceptionnées, celui-ci demande donc au glacier de cesser ses émissions sonores jusqu’au 1er mai. «À partir de cette date, soucieux de la tranquillité des citoyens, j’insiste pour que le volume de celles-ci soit réduit.»

Le glacier tombe des nues

Réaction de Vincent Patte, exploitant de l’enseigne Omer, contacté hier après-midi. «On m’a effectivement indiqué un peu plus tôt dans la journée que j’allais recevoir ce courrier. Je tombe des nues car je n’ai pour l’instant été averti de rien . Cela fait cinq ans que l’on a repris cette affaire, qui existe depuis 1954, et on n’a jamais connu cette situation.»

Vincent Patte ajoute avoir pris contact dans la journée de lundi avec l’échevin du Commerce de Nivelles Charles Gourdin. «On devrait pouvoir obtenir une dérogation. Je vais rencontrer le bourgmestre dans les prochains jours pour en discuter. Car en matière de rentabilité il faut qu’on puisse rouler dès qu’il commence à faire bon, et donc sans attendre le 1er mai.»