Ami


Ces derniers jours,grace à internet,une amie perdue de vue depuis plusieurs années,j’ai retrouvée.Marie Noelle (c’est son prénom) est la soeur de mon meilleur ami « nordiste »:Gérard qui est décédé il y a longtemps déjà d’un cancer….Dans mon coeur il est toujours resté car nous avons tant de choses partagées que jamais je ne l’ai oublié…..Marie Noelle et moi étions très émus au téléphone…..Prenant des nouvelles de chacuns ,elle de ma vie,mon fils etc…Moi je lui parlais du passé la gorge serrée….Et……des nouvelles de son compagnon,mon ami Jaquies…..Les sanglots surgirent soudain dans l’écouteur:Il m’a quittée en 1995 dit elle…Quitté ? Pourquoi?……. »Non,tu ne comprends pas:il est mort d’un cancer généralisé »…… »Il a été incinéré et j’ai toujours l’urne proche de moi… » Je n’ai pas su qu’ajouter….Seulement dit que j’étais toujours là ,qu’elle pouvait m’appeler quand elle en ressentirait le besoin….(toujours là? pour combien de temps? Mais çà je ne l’ai que pensé,pas dit)….Gérard,Jaquies  etions amis parceque ils étaient eux,parceque j’étais moi..Aujourd’hui ils ne sont plus que poussière,et Marie Noelle et moi sommes toujours là….Pourquoi?

    Voilà,tout un pan de ma vie a disparu,il ne me reste que quelques photos

Parceque j’ai regardé le film »les brumes d’Avalon »


Ecrit surtout parceque celà m’interesse…..

L’île d’Avalon ou d’Avallon est, dans la littérature arthurienne, le lieu où est emmené le roi Arthur après sa dernière bataille à Camlann. C’est aussi, selon certaines sources, l’endroit où fut forgée l’épée d’Arthur, Excalibur. C’est enfin l’île où vivait supposément la fée Morgane. Ce site légendaire a donné lieu à toute sortes d’interprétations en littérature et dans le folklore.

L’île d’Avalon, comme toute l’histoire d’Arthur contée par Geoffroy de Monmouth, va connaître un certain succès dans la seconde moitié du XIIe siècle. Marie de France la décrit comme une île très belle, tout en précisant qu’elle ne la connaît pas puisqu’elle écrit : « …à ce que disent les Bretons »  Ce qui semble montrer qu’elle ne se visitait pas au XIIe siècle et qu’elle n’est déjà plus vue que comme une légende. Dans Erec et Enide, Chrétien de Troyes la place dans l’actuelle Cornouaille continentale, puisque c’est là que se trouve berceau des anthroponymes Gradlon et Guyomarc’h  : «  « Graislemiers de Fine Posterne (= Gradlon du bout du Monde)

I amena conpeignons vint (= Y emmena ses compagnons)

Et Guigomars, ses frere, i vint (=Ainsi que son frère Guyomarc’h)

De l’Isle d’Avalon fu sire (=Qui était le seigneur d’Avallon)

De cestui avons oï dire (= Et dont on dit)

Qu’il fu amis Morgain, la fee(= Qu’il était l’ami de la fée Morgane)

Et ce fu veritez provee. (= Et cela est la vérité  » )

La localisation d’Avallon à Glastonbury, dans le Somerset, à la fin du XIIe siècle est certainement due à la volonté des moines de cette abbaye d’appâter les pèlerins et de s’attirer les bonnes grâces du roi Richard Coeur de Lion en accaparant la renommée du désormais célèbre roi breton. La découverte fortuite, juste l’année suivant l’accession au trône de Richard, d’une tombe ornée d’une croix sculptée servira leur cause. Sur la croix en question était en effet gravée l’inscription :

« HIC IACET SEPVLTVS INCLITVS REX ARTHVRVS IN INSVLA AVALONA »

« Ci-gît enterré le glorieux roi Arthur dans l’île d’Avalon »

Le Haut Livre du Graal (première moitié du XIIIe siècle) semble vouloir s’appuyer sur la localisation d’Avalon à Glastonbury. Lancelot arrive en effet à « l’Ille d’Avalon »  qui n’est pas une île mais une vallée encaissée faisant bien dix lieues de longueur. Là se trouve le tombeau de la reine Guenièvre et celui contenant la tête de Loholt, fils d’Arthur. Les restes de Loholt y avaient en effet été déposés après que ce dernier se fut fait traîtreusement décapité par le sénéchal Keu : « fist il le chief de son fil porter en l’ille d’Avalon en une chapele qui estoit de Nostre Dame » . Le tombeau d’Arthur est lui aussi déjà prêt à recevoir le noble corps.

L’auteur du Haut Livre du Graal affirme même que son texte est copié d’un manuscrit latin qui a été trouvé « en l’Isle d’Avalon en une sainte maison de religion qui siét au chief des Mares Aventurex, la où le rois Artuz et la reine gisent » (1052)

Chez Robert de Boron, alors qu’Arthur s’apprête à partir combattre Rion à Tarabel, la « dame de l’isle d’Avalon » (MerlinProseV1, p. 213) vient lui demander son aide. Elle est ceinte d’une épée dont elle ne peut se débarrasser. Seul le meilleur chevalier au monde pourrait l’enlever. C’est Balaain le sauvage qui s’acquittera de cette mission. Dans le Roman de l’Histoire du Graal, Joseph d’Arimathie avait confié le Saint-Graal à son beau-frère Hebron qui lui-même l’avait confié à son fils Alain, ce dernier le transporta alors dans les Vaux d’Avaron : « Qu’ès vaus d’Avaron s’en ira ». Il est possible que le lieu où l’on conduit ainsi le Saint Graal soit l’Ile d’Avalon.

Les habitants de divers lieux ayant comme racine « aval » défendent la thèse de la présence du roi Arthur en dormition. C’est le cas de l’île d’Aval en Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor), qui est en fait un îlot accessible à marée basse. Le roi y serait enterré sous un mégalithe.

Gaz de schiste = danger!


Info par Stéphane Ternoise

monsieur Nicolas Sarkozy joue sa capacité à être candidat en 2012.

Qui a reçu une information du gouvernement français sur la recherche de gaz de schiste dans le sous-sol français ?
Et pourtant des sociétés ont obtenu des droits d’explorer dans un but naturellement d’exploiter cette ressource.

Super ? On n’a pas de pétrole mais on aura du gaz ?

Super ? Sauf que LA MORT est au bout pour pas mal de monde si on laisse faire.

Comment ramener-t-on le gaz de schiste à la surface ?
Pour libérer le gaz, il faut réaliser des failles à l’aide d’un liquide envoyé à très forte pression.
Liquide ? De l’eau dans laquelle plus de 500 produits chimiques barbotent.
Ce n’est pas totalement nouveau : aux Etats-Unis, l’extraction de ces énergies fossiles a débuté et déjà la pollution des nappes phréatiques et de l’air est une réalité. Même pas besoin d’une décennie avant de récolter LA MORT.

C’est un enjeu de société majeur : tout candidat aux élections présidentielle devra se positionner.
Naturellement, monsieur Nicolas Sarkozy ne pourrait pas, selon moi, décemment se représenter en 2012 s’il ne stoppe pas immédiatement ces « prospections. »

Stéphane Ternoise

 

Définition de « écrivain » donné au salon du livre


Quant à définir ce qu’est un écrivain, j’imagine que chaque auteur peut avoir sa définition. Pour moi, il y a différentes strates. L’intime : être écrivain, cela correspond en tout premier lieu au besoin, à l’impérieuse nécessité de s’exprimer en couchant des mots sur le papier, avec un minimum de style. Cela a à voir avec les notions de plaisir solitaire mais aussi d’exigence. Et puis, bien sûr, il y a ensuite la strate sociale : être écrivain, c’est confronter ses textes au regard des autres, c’est-à-dire être publié, toucher le lectorat. Les deux strates peuvent être réunies chez la même personne mais pas toujours. Je connais des gens qui sont de véritables écrivains et qui ne sont pas publiés (par souhait, malchance, incompréhension du monde de l’édition… les raisons peuvent être multiples) mais aussi des auteurs édités, vendant parfois beaucoup de livres, et qui ne sont pourtant pas des écrivains au sens de l’intime que j’évoquais plus haut. Amicalement, Eric Fouassier
 

Eric FOUASSIER récompensé en 2011 pour le roman Le traducteur, publié en 2010 aux Editions Pascal Galodé