Incorrigible!


Ce samedi,je suis allé faire un petit tour après les courses habituelles,(il ne faisait pas très chaud,il a même gelé dans la nuit car il y avait encore du givre sur l’herbe….Bref….Après cette promenade,une fois rentré et mon repas pris,je me suis plongé dans mon livre en cours ( Ayla),puis l’heure venue,j’ai allumé la télé.J’aurais pu mettre la chaine passant des trucs insignifiants,(comme l’émission de P.Sébastien),mais non,je n’ai pas pu résisté :J’ai regardé un magnifique film : »La dame d’Izieu » :

V.Gennest dans le film

Réalisé par : Alain Wermus

Acteurs : Véronique Genest (Sabine Zlatin), Vincent Winterhalter (Miron Zlatin), Charles Lelaure (Léon Reifman), Gaëla Le Devehat (Léa Feldblum), Barbara Probst (Paulette Lagisquet)

En 1941, en France, le gouvernement de Vichy promulgue des lois anti-juives. Sabine Zlatin, qui travaille comme infirmière militaire dans un hôpital, perd son emploi. Sabine est juive d’origine polonaise. Avec son mari, Miron Zlatin, elle décide de s’engager auprès de l’Oeuvre de secours aux enfants, un organisme qui lui donne pour mission de sauver des camps de transit du sud de la France des enfants qui ont été arrêtés avec leurs parents. Elle met tout son dévouement dans cette tâche mais se heurte à un obstacle majeur : la difficulté de trouver des familles ou des centres de placement pour ces enfants. Sabine décide d’installer certains rescapés dans une maison dont elle prend la direction. Fin 1942, face à la répression accentuée des nazis dans le département, les époux Zlatin et leurs protégés s’installent à Izieu, dans l’Ain…

Dans la maison d’Izieu, Sabine, Miron et quelques éducateurs font tout leur possible pour redonner goût à la vie aux enfants. Mais la barbarie nazie vient leur rappeler son horreur un matin du 6 avril 1944. Alors que dans le réfectoire, les bols de chocolats fumants attendent les enfants qui se réveillent, un groupe de soldats allemands, commandés par Klaus Barbie, envahit la maison et rafle les 44 filles et garçons ainsi que les sept adultes présents sur les lieux. Aucun des enfants enlevés ce jour-là ne reviendra. Tous seront déportés. Une seule adulte survivra au camp. De son côté, absente de la maison ce matin-là, Sabine Zlatin ne poursuivra plus qu’un but, toute sa vie durant : entretenir la flamme du souvenir de ceux qui, à Izieu, ont été, l’espace de quelques mois, sa famille…