Le fond et la forme


Aujourd’hui,souvent on entend une chanson,mais on n’écoute  pas:Un exemple parmi beaucoup:

Louis Chédid chante  « Anne ma soeur Anne » =>j’essaie de mettre la vidéo et…le texte…

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Les paroles:
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Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’vois v’nir Anne, ma soeur Anne, j’arrive pas à y croire C’est comme un cauchemar, sale cafard Anne, ma soeur Anne, En écrivant ton journal du fond de ton placard Anne, ma soeur Anne, Tu pensais qu’on n’oublierait jamais mais mauvaise mémoire
Elle ressort de sa tanière la nazi-nostalgie
Croix gammée, botte à clous, toute la panoplie
Elle a pignon sur rue des adeptes, un parti
La voilà revenue, l’historique hystérie
Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’entends
Anne, ma soeur Anne, les mêmes discours
Les mêmes slogans, les mêmes aboiements
Anne, ma soeur Anne,
J’aurais tant voulu te dire p’tite fille martyr
Anne, ma soeur Anne,
Tu peux dormir tranquille elle reviendra plus la vermine
Mais, beaucoup d’indifférence, de patiences malvenues
Pour ces anciens damnés au goût de déja vu
Beaucoup trop d’indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière
Comme hier
Anne, ma soeur Anne, si j’te disais c’que j’vois v’nir
Anne, ma soeur Anne, j’arrive pas à y croire
C’est comme un cauchemar, sale cafard

Qui a compris ce que ces mots évoquent????(la musique ,la forme etc…. »effacent » presque les paroles)

En faisant attention,on « voit »,entend qu’il sagit d’un hommage à Anne Franck (=> »le journal d’Anne-Franck)

Pour ceux (celles) qui ne connaissent pas,Le journal d’A.Franck est un livre écrit par  une petite fille juive pendant la guerre qui vécut cachée dans « un placard » avec sa famille avant d’être déportée et mourir dans le camp de Bergen Belsen

Annelies Marie Frank, plus connue sous le nom de Anne Frank née le 12 juin 1929 à Francfort-sur-le-Main et décédée en mars 1945 à Bergen-Belsen, est une adolescente allemande juive qui a écrit un journal intime alors qu’elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale.

La famille quitte Francfort pour Amsterdam à la fin de l’année 1933 afin d’échapper aux persécutions nazies à l’encontre des Juifs, qui se multiplient depuis l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en janvier. Alors que les dangers s’intensifient à Amsterdam occupé par les Allemands depuis mai 1940, les Frank se cachent en juillet 1942 dans un appartement secret aménagé dans l’Annexe de l’entreprise Opekta d’Otto Frank, le père. Anne a alors treize ans environ. Après deux ans passés dans ce refuge, le groupe est trahi et déporté vers les camps d’extermination nazis. Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques jours après le décès de sa sœur Margot.

Son père Otto, l’unique survivant du groupe, revient à Amsterdam à la fin de la guerre et apprend que le journal d’Anne dans lequel elle relate sa vision des événements depuis le 12 juin 1942 jusqu’au 1er août 1944 a été sauvegardé. Convaincu du caractère unique de l’œuvre de sa fille, Otto décide de la faire éditer et le texte original en néerlandais est publié en 1947 sous le titre Het Achterhuis : Dagboekbrieven van 12 Juni 1942 – 1 Augustus 1944 (L’arrière-cour : notes du journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944).

Décrit comme le travail d’un esprit mature et perspicace, l’œuvre donne un point de vue intime et particulier sur la vie quotidienne pendant l’occupation par les nazis et ce Journal d’une adolescente au destin tragique a fait d’Anne Frank l’une des victimes emblématiques de la Shoah.