Où le mariage des âmes
Doit sceller l’union des coeurs
À cette heure d’affreux orages,
Ce n’est pas trop de deux courages
Pour vivre sous de tels vainqueurs.
En face de ce que l’on ose
Il nous siérait, sur toute chose,
De nous dresser, couple ravi
Dans l’extase austère du juste,
Et proclamant, d’un geste auguste,
Notre amour fier, comme un défi !
Mais quel besoin de te le dire ?
Toi la bonté, toi le sourire,
N’es-tu pas le conseil aussi,
Le bon conseil loyal et brave,
Enfant rieuse au penser grave,
À qui tout mon cour dit : Merci !