La police et le gouvernement supportant de moins en moins la facilité avec laquelle ils opéraient et leur mythification par les médias, tous les moyens furent déployés pour les contrer. Ainsi fut mis au point un dispositif anti-postiche dans les agences bancaires parisiennes. Ce système était loin d’être efficace, mais les postiches sentirent que l’étau se resserrait autour d’eux. Ils devinrent plus méfiants, plus nerveux et moins courtois avec les otages.
Le 14 janvier 1986, le dispositif se déclencha, impliquant la BRB et la BRI autour de l’agence du Crédit Lyonnais du 39 rue du Docteur-Blanche, dans le 16e arrondissement de Paris et, cette fois, il fut efficace. Les policiers encerclèrent discrètement la banque en sachant que le gang était à l’intérieur, pour les arrêter après leur sortie. Cependant, quand ils sortirent la situation dérapa, du fait de l’action inconsidéré du chef de la BRB, Raymond Mertz. En effet, comme à l’habitude dans ce genre de situation, et comme la hiérarchie en avait elle-même donné l’ordre, il était convenu de ne pas interpeller les malfaiteurs à leur sortie de la banque, mais de les filer pour procéder à l’arrestation dans un environnement plus propice. Mais le policier décida d’interpeller, seul, les malfaiteurs au moment où ils s’apprêtaient à quitter les lieux en voiture. Il y eut une fusillade, un des gangsters, Bruno Berliner, et le policier Jean Vrindts furent tués. De plus, il y eut 3 policiers blessés. Certains braqueurs réussirent à s’enfuir. Ce fiasco révélera de graves dérives au 36 quai des Orfèvres. Bruno berliner, pendant quelques années au vert dans la campagne ornaise, ne finira pas sa maison du "champs de la pierre"
Jean-Claude Myszka, André Bellaïche et Patrick Geay furent arrêtés en décembre 1986 dans une villa à Yerres après presque un an de cavale.
L’un des policiers:, Dominique Loiseau, présent le 14 janvier 1986 fut accusé d’être un policier ripoux. Il fut jugé et condamné pour cela. Mais il existe des doutes sur la réalité des faits. Après presque 7 ans de prison, ce dernier fut gracié par François Mitterrand en 1993.
Le destin des anciens membres du gang des postiches :
- Jean-Claude Myszka s’est suicidé en 2003
- André Bellaïche s’est réinséré!
et tient un magasin de disques rue Mouffetard, à Paris.
- Patrick Geay est toujours incarcéré. Il nie son affiliation au gang. Il a été condamné le mardi 31 octobre 2006 à 17 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’appel de l’Essonne, qui a retenu sa culpabilité dans 5 braquages et sa complicité dans la tentative de meurtre sur un policier.
- Robert Marguery vit en Thaïlande.
- Hayckel vit en Tunisie.
En 2004, l’affaire du gang des postiches rebondit. Le tueur en série Michel Fourniret avoue que sa fortune est celle du gang des postiches dont il s’est emparé à sa sortie de prison. En effet, après s’être lié d’amitié avec l’un des membres du gang durant un séjour en prison, M.Fourniret a assassiné la femme de celui-ci pour voler le butin. Les lingots d’or volés durant les années 1980 par le gang étaient dissimulés dans des cimetières.
Il l’aurait alors utilisé pour financer ses meurtres.!!!!!!!
Bien entendu toutes cesinfos sont sujet à caution…………….Mais celà m’aura permis de faire un billet cette nuit….
Intéressant, ce billet, sur une bande qui a défrayé la chronique dans les années 80.
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