La phlébite ou thrombose veineuse correspond à la présence d’un caillot sanguin dans une veine. Lorsque ce caillot ou “thrombus” se développe dans une veine superficielle, à partir ou non de varices, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. L’inflammation, la douleur qui en résultent seront le plus souvent soulagées après administration d’un simple traitement anti-inflammatoire et le caillot un peu dur que vous pouvez parfois visualiser et palper sous la peau disparaîtra peu à peu.
En revanche, lorsque le caillot se forme dans une veine profonde des jambes, le problème est plus sérieux. Car le caillot peut alors se fragmenter, se détacher de la paroi veineuse, se déplacer dans le torrent circulatoire et atteindre au bout du compte le coeur droit puis les branches des artères pulmonaires. S’il se bloque dans ces derniers vaisseaux (embolie pulmonaire), il pourra alors déterminer de graves complications respiratoires et générales.
Une maladie difficile à reconnaître et qui peut récidiver
Une douleur spontanée, une sensibilité à la palpation du mollet, une rougeur, une sensation locale de chaleur, un petit gonflement de la jambe voire une fièvre peuvent évoquer le diagnostic de phlébite profonde. Mais les signes de la maladie sont en général peu nombreux et peuvent même être totalement absents. Même encore aujourd’hui, il n’est donc pas rare qu’une phlébite ne soit décelée qu’au stade d’embolie pulmonaire.
En fait, ce sont l’échographie-Doppler, ou plus rarement la phlébographie (une sorte de radiographie des veines exigeant l’injection de produit de contraste opaque aux rayons X), qui permettent d’affirmer la présence d’un caillot sanguin dans une veine profonde des jambes.
Mis à part le risque d’embolie pulmonaire, la phlébite a d’autres inconvénients lorsqu’elle est négligée ou identifiée trop tardivement. En premier lieu, elle peut récidiver. Or, avec la répétition des phlébites, il arrive que la veine concernée demeure en partie obstruée, d’où l’apparition d’un oedème plus ou moins chronique de la jambe, qui peut s’associer à des troubles cutanés et à des ulcères (maladie post-phlébitique).
L’épilepsie est une maladie neurologique. Elle est l’expression d’un fonctionnement anormal, aigu et transitoire de l’activité électrique du cerveau, se traduisant par des crises épileptiques appelées aussi crises comitiales. Elle se définit par la répétition des crises pendant un certain temps de la vie d’un individu. Le médecin spécialiste de l’épilepsie est un neurologue ou un neuropédiatre.
Compte tenu des multiples formes d’expression des crises et de leur évolution, il n’y a pas une mais des épilepsies.(
40% des épilepsies sont associées à une lésion cérébrale (malformation congénitale, encéphalite, séquelles d’une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur … ). De 5 à 10% d’entre elles sont d’origine génétique. Ainsi les causes de l’épilepsie ne sont retrouvées qu’une fois sur deux.
En France, 450 000 personnes environ souffrent d’épilepsie. Chaque année, 100 personnes par jour présentent une première crise. Une fois sur deux, cette crise peut inaugurer une maladie épileptique.
Deux grands types de crises doivent être retenus :
Les crises généralisées, parmi lesquelles
- Les crises tonico-cloniques : ce sont les plus connues, les plus impressionnantes mais non les plus fréquentes. Elles se manifestent par une perte de connaissance avec chute, mouvements convulsifs, morsure de la langue, … . Ces crises sont appelées crises «Grand Mal».
- Les absences : elles se manifestent par une brève rupture de contact (quelques secondes), se traduisant par une fixité du regard ; elles sont parfois accompagnées de mâchonnements, ou de gestes involontaires et inadaptés appelés automatismes. Les absences se répètent d’une manière fréquente au cours de la journée. Elles répondaient autrefois à la définition du «Petit Mal».
Les crises partielles : elles n’affectent que certaines parties du corps. Elles peuvent se traduire par des troubles moteurs, des troubles sensoriels et sensitifs, des troubles de la mémoire ou de la conscience. Certaines de ces crises partielles peuvent évoluer vers une crise généralisée tonico-clonique.